Disney+ séduit. Fort d'un catalogue alléchant, le service de SVOD a fièrement annoncé hier avoir atteint la barre des 50 millions d'abonnés dans le monde, depuis son lancement aux Etats-Unis au mois de novembre 2019 - soit en cinq mois à peine. Début février, ils n'étaient que 28,6 millions selon les chiffres communiqués à l'époque par Disney. A titre de comparaison, Netflix compte près de 170 millions d'abonnés, dix ans après s'être lancé dans le streaming.
Il faut dire que Disney+ a passé une étape cruciale dans son développement le 24 mars dernier. Accessible uniquement aux Etats-Unis, en Australie, en Nouvelle-Zélande, aux Pays-Bas, au Canada et à Porto Rico depuis novembre, Disney+ a été mis en ligne dans sept marchés européens majeurs le 24 mars : le Royaume-Uni, l'Irlande, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, la Suisse et l'Autriche. Le lancement en France, lui, a été décalé de quinze jours et s'est effectué ce mardi 7 avril.
Dans un communiqué, Disney se dit "très honoré" que le service séduise des millions de gens à travers le monde. "Nous pensons que cela est de bon augure pour notre développement à travers l'Europe de l'ouest, au Japon et en Amérique latine plus tard cette année", indique la société, qui espère des pics d'abonnements lors de la mise en ligne de nouvelles séries très attendues, à commencer par celles de l'univers Marvel. "The Falcon and the Winter Soldier" est attendue en août, et "WandaVision" en décembre. Une deuxième saison de "The Mandalorian" est pour l'heure prévue pour octobre.
Aux Etats-Unis, Disney+ permet également à Disney de compenser autant que possible la fermeture des cinémas. L'exploitation du film d'animation "En avant", interrompue après 15 jours, a poussé le studio à le proposer sans attendre sur Disney+, et la mise en ligne de "La Reine des Neiges 2" a été avancée, pour rendre le service le plus attractif possible aux yeux des abonnés potentiels. Le film "Artemis Fowl", qui devait sortir en salles, sera directement proposé en streaming et d'autres projets prévus dans les semaines et mois à venir pourraient subir le même sort.