Après cinq ans d'absence, "Mon incroyable fiancé" est de retour sur TF1. Le premier épisode de cette télé-réalité ayant notamment révélé le comédien Laurent Ournac est programmé dès ce soir à partir de 23h20. Aux commandes de cette émission qui a cartonné par le passé, on retrouve Elsa Fayer. L'animatrice de "Qui veut épouser mon fils ?" succède ainsi à Delphine de Turckheim et Céline Catalaa, présentatrice des deux premières saisons. puremedias.com a posé quelques questions à la nouvelle présentatrice.
Propos recueillis par Benjamin Meffre
Qu'est ce qui vous a convaincu de prendre les commandes de cette émission quatre ans après sa dernière diffusion ?
J'aimais bien le format. Je trouvais aussi que c'était un très joli challenge de faire revenir à l'antenne cette émission après toutes ces années. La découverte de Patrick (le personnage joué par Eric Lampaert, le complice de l'émission, ndlr) m'a aussi convaincue. J'ai trouvé que c'était une nouvelle proposition très moderne. C'est un garçon dans l'air du temps. Et puis moi j'adore la supercherie, les émissions qu'on ne maîtrise pas trop. J'aime bien être un peu sur le fil tout le temps. Ce sont des programmes qui vont bien avec ma personnalité et je m'éclate à les présenter.
Qu'est-ce qui fait selon vous la force de ce programme atypique?
Je pense que c'est avant tout son humour. C'est une grande comédie burlesque. Pendant le tournage, j'avais parfois l'impression d'être dans une pièce de boulevard avec des portes qui claquent, des gens qui pleurent, et Eric Lampaert qui est complètement incroyable. C'était hyper jouissif d'être au milieu de toute cette énergie, de ce truc qui partait dans tous les sens et qu'on maîtrisait sans trop maîtriser.
Mais cela n'a pas été une animation très simple dans le sens où il a fallu parfois que je rajoute de l'huile sur le feu pour que ce soit encore plus savoureux. Ce n'était pas forcément évident et j'ai dû être super instinctive. On a essayé de trouver les mots justes pour leur mettre la pression ou au contraire désamorcer certaines choses quand ça devenait dangereux. Parce qu'il y a eu plein de moments sur le tournage où ça devenait très dangereux, où on jouait à un jeu dangereux.
C'est à dire ?
Dans le sens où Clara (la candidate "victime" d'Eric Lampaert, ndlr) pouvait craquer et envoyer tout balader.
N'aviez-vous pas peur parfois que le programme devienne trop cruel pour elle ?
Ce n'était pas de la cruauté. C'est juste qu'elle a vécu 1.000 émotions par minute. Qui est préparé à ça dans la vie normale ? Alors c'est sûr que quand on voit ça sagement assis dans son fauteuil, on se dit simplement que c'est rigolo. Mais pour elle et pour tout le monde sur le tournage, c'était un vrai challenge de tous les jours.
Les deux premières saisons ont enregistré de très bonnes audiences, notamment la première. Ça met la pression ?
Oui, ça met la pression. Evidemment, quand on est animateur, on a envie d'être dans un programme qui fonctionne. Tout le monde a bossé comme des dingues sur ce programme. On l'aime et on le trouve drôle.
C'est votre deuxième émission de télé-réalité sur TF1 après "Qui veut épouser mon fils ?". Est-ce que vous aimeriez faire d'autres choses ?
Moi, je suis bien dans ce registre-là jusqu'à maintenant. J'y suis bien parce que ces deux émissions me correspondent en tous points. J'ai fait beaucoup de choses très différentes avant. Je viens du magazine, je suis journaliste. La télé-réalité est arrivée à un moment de ma vie où je sortais de l'émission de Laurent Ruquier ("On a tout essayé", ndlr). Pour moi la télé-réalité est le genre le plus moderne qui soit et il ne cesse de m'intriguer. La télé-réalité, c'est se mettre en danger et moi j'adore ça. Mais derrière, je pourrais revenir au magazine ou au documentaire s'il y a quelque chose qui me correspond. J'ai envie de plein d'autres choses mais ce n'est pas incompatible avec la télé-réalité.
Vous allez rejoindre Laurent Ruquier dans "Les Grosses Têtes" d'ailleurs ?
Je ne sais pas encore pour le moment. Ce n'est pas ma génération les "Grosses Têtes". Après, avec Laurent, on a l'habitude de travailler ensemble... Pour Laurent, ce n'est pas évident non plus de reprendre une case pareille avec le siège de Philippe Bouvard, qui est un homme qu'il admire à un point... C'est son idole ! Mais après, oui sûrement. Il me dit assez souvent qu'il aimerait bien que je le rejoigne.
Vous qui aimez la télé-réalité, seriez-vous intéressée par "Secret Story" ?
Honnêtement je ne sais pas. D'abord, c'est trop tôt pour en parler. C'est une émission très incarnée. Benjamin (Castaldi, ndlr) fait partie de l'ADN du programme. Honnêtement je ne me suis pas posée la question.