Article étonnant aujourd'hui dans "Le Figaro Magazine". Le supplément week-end du "Figaro" consacre aujourd'hui sa Une à son propre éditorialiste politique, Eric Zemmour. Au menu, un portrait du polémiste officiant aussi sur RTL ("On n'est pas forcément d'accord"), Paris Première ("Zemmour et Naulleau") et i-TELE (dans "Ca se dispute" avec Nicolas Domenach) mais aussi les bonnes feuilles de son dernier ouvrage baptisé "Le Suicide français".
Dans son portrait, "Le Figaro magazine" s'interroge ainsi sur la place désormais occupée par Eric Zemmour dans le système politico-médiatique français. L'occasion de souligner sa forte présence dans les médias : "Son agenda ne désemplit pas" souligne ainsi le magazine, notant : "Les stations et les chaînes se l'arrachent. Normal : il garantit l'audience". Dans "Le Figaro Magazine", un présentateur cité anonymement donne ainsi pour exemple l'impact positif qu'a Eric Zemmour sur les audiences de i-TELE avec son émission "Ça se dispute", dans laquelle il débat depuis la rentrée sous l'oeil attentif de Pascal Praud. "i-TELE ne bat BFMTV que sur la tranche où officie Zemmour" confie le présentateur interrogé.
Un pouvoir d'attraction qui a naturellement séduit le patron de RTL, Christopher Baldelli, visiblement pas refroidi par les nombreuses polémiques suscitées par les sorties de son chroniqueur sur son antenne. "C'est une personnalité iconoclaste, un esprit original qui brille aussi bien dans l'analyse politique que sur les questions sociétales, tout en ayant une profondeur historique. Il n'a remplacé personne et il n'est pas interchangeable" a ainsi commenté à son sujet Christopher Baldelli dans les colonnes de l'hebdomadaire.
"Le Figaro Magazine" a aussi interrogé Eric Zemmour lui-même sur son rapport aux médias. Un moyen d'évoquer avec lui l'expérience télévisuelle qui l'a fait connaître auprès du grand public : "On n'est pas couché" sur France 2. Rappelons que le polémiste a tenu de 2006 à 2011 le rôle de chroniqueur aux côtés d'Eric Naulleau dans l'émission animée par Laurent Ruquier, avant d'être remplacé par le duo Natacha Polony - Audrey Pulvar.
Sur cette période, Eric Zemmour explique avoir compris une chose : "Je comprends l'utilisation de la télévision dite de divertissement faite par la gauche depuis toujours pour endoctriner les masses" a-t-il expliqué au "Figaro Magazine". Et de révéler la résolution qu'il a prise depuis lors : "Je décide d'utiliser le système contre le système".