Qui a voulu couvrir la poitrine de la femme aux côtés d'Etienne Daho sur la pochette du nouvel album du chanteur ? Alors que la RATP a démenti lundi être à l'origine de cette censure, la maison de disques du chanteur donne une version différente, comme le révèle aujourd'hui Le Figaro. "Polydor n'a jamais censuré l'affiche. La RATP et Métrobus ont choisi de nous forcer à trouver des alternatives" assure une employée de Polydor, citée par le quotidien. Le label d'Etienne Daho dit avoir envoyé à Métrobus une première version de l'affiche, sans bandeau pour cacher la poitrine de la jeune femme, sans aucun retour - négatif comme positif - de la part de la RATP.
"Sans réponse et au risque de ne pas être dans les temps pour l'affichage, nous avons donc été obligés d'envoyer une deuxième version avec un bandeau. Ce n'est qu'à partir de ce moment-là qu'on a reçu une autorisation" poursuit l'employée de Polydor. Afin de prouver une tentative de censure de la RATP, le label dit avoir proposé à nouveau la première version, seins nus. Polydor a alors dû faire face à un refus catégorique de la RATP et de Métrobus, selon Le Figaro.
Lundi, Le Parisien affirmait que la RATP avait censuré la publicité pour "Les chansons de l'innocence retrouvée", à cause des seins nus de la demoiselle. Dans un communiqué, la RATP et Métrobus avaient alors "démenti formellement" toute censure. "C'est la maison de disques elle-même qui a adressé, le 11 octobre dernier, le visuel comportant un bandeau (...), en précisant qu'il avait été validé par l'artiste et avait sa préférence" assuraient la RATP et Métrobus lundi soir.