Les stars et les marques, une grande histoire d'amour. Rares sont les célébrités, quel que soit leur milieu d'activité, à ne pas avoir succombé à la tentation de monétiser leur image pour quelques centaines de milliers - voire quelques millions - de dollars. Une situation qui agace Jenna Clarke, une journaliste australienne qui travaille pour le Sydney Morning Herald. Dans un long édito, elle évoque une série de partenariats entre des marques et des stars qui, selon elle, sont allés trop loin.
Et elle titre son article en mentionnant l'une de ces stars, Eva Longoria. Selon elle, le comportement de l'actrice révélée dans "Desperate Housewives" est même "honteux" et elle glisse au passage une petite pique envers la série. "Vous ne vous en souvenez pas ? Demandez à votre grand-mère à quel point la série était populaire il y a une dizaine d'années !", lance-t-elle avant d'expliquer ce qui la choque dans le comportement de la star.
En cause, un partenariat publicitaire entre Eva Longoria et la marque de lunettes australienne discount Specsavers. Car, "selon des photographes qui la suivent depuis une quinzaine d'années, Eva ne porte pas de lunettes", explique Jenna Clarke, scandalisée. La journaliste explique alors avoir mené l'enquête et n'avoir trouvé que deux photos de l'actrice portant des lunettes avant cette semaine, où l'actrice est à Sydney et porte les lunettes Specsavers. La journaliste note juste qu'Eva Longoria a affirmé sur Instagram qu'elle portait des lunettes pour lire depuis 2013.
Après avoir découvert l'article, le sang de l'actrice n'a en tout cas fait qu'un tour. Sur son compte Instagram, elle s'en est vivement prise à la journaliste. "Si vous aviez fait votre travail de journaliste - ce n'est pas si difficile, vous auriez pu chercher un peu mieux sur Google ou appeler mon équipe -, vous auriez vu que je porte des lunettes POUR LIRE depuis le 3 mai 2013, bien avant que Specsavers me contacte", commence Eva Longoria, qui explique en détail qu'elle a réalisé à ce moment, alors qu'elle étudiait pour son master, que les mots "devenaient flous" et que ses yeux "se fatiguaient".
"La raison pour laquelle votre recherche fainéante sur Google ne vous a pas proposé de photo de moi sur le tapis rouge avec des lunettes, c'est parce que je n'ai besoin de lunettes que POUR LIRE. Donc à moins que vous soyez au lit avec moi le soir, ou le matin à la table du petit déjeuner quand je lis la presse, alors vous ne trouverez sans doute pas de photo de paparazzi de moi avec des lunettes", poursuit l'actrice, qui s'en prend ensuite au journal.
"La prochaine fois que vous souhaitez qualifier le comportement d'une personne de 'honteux', je vous suggère de bien faire votre travail parce que c'est votre responsabilité en tant que journaliste, et le Sydney Morning Herald devrait vous imposer ce 'haut' niveau d'exigence - même si vous n'êtes que leur journaliste arts de vivre", note l'actrice, qui a ensuite retweeté des dizaines de messages de fans la soutenant en proposant des photos d'elle avec des lunettes, comme sur le tournage de la série "Devious Maids", qu'elle co-produit et dont elle a réalisé un épisode. Avec des lunettes.