Après 13 ans de collaboration, la direction du Journal du Dimanche a brusquement mis fin aux chroniques hebdomadaires de Philippe Sollers. L'écrivain a en effet été évincer de la rédaction du journal après avoir publié sa dernière chronique dimanche dernier, dans laquelle il revenait notamment sur le désormais célèbre tweet de Valérie Trierweiler. Alors que Philippe Sollers accusait implicitement sa rédaction de l'avoir limogé suite à sa critique de la première dame, le directeur adjoint de la rédaction du Journal du Dimanche, Patrice Trapier, a tenu à mettre les points sur les i, rejetant l'idée d'une quelconque "censure".
L'arrêt des chroniques de Philippe Sollers n'a "aucun lien avec le contenu du dernier Journal du mois qui a été publié dans son intégralité, sans la moindre modification", déclare Patrice Trapier dans un courrier publié sur le site internet du journal. "Laisser croire que nous aurions été gênés par son évocation de l'affaire du tweet de Valérie Trierweiler, est faux. Nous avons, ces deux dernières semaines, publié plusieurs articles critiques sur cette affaire sans que cela pose la moindre difficulté", ajoute-t-il.
Après avoir souligné la liberté dont a toujours bénéficié Philippe Sollers dans ses chroniques, Patrice Trapier a expliqué le départ de l'écrivain "pour des raisons de renouvellement de (l') offre éditoriale et d'une évolution, chaque année, de ces pages commentaires et opinions". "Nous avons interrompu de nombreuses chroniques sans que nous nous retrouvions soupçonnés de je ne sais quelle censure. Ce sont des accusations tristes, malveillantes et sans le moindre fondement", a-t-il conclu.
Denis Olivennes, le patron de Lagardère Active (Europe 1, Paris Match, Elle, Le JDD...) a quant à lui décliné toute responsabilité dans l'éviction de Philippe Sollers, indiquant que "les patrons de rédaction sont autonomes concernant les décisions éditoriales", rapporte Le Point.