

Le groupe de presse franco-belge L'Express-Roularta, qui édite dans l'Hexagone L'Express, L'Expansion, L'Etudiant ou encore Studio Ciné Live, a été condamné par la cour d'appel de Paris à réintégrer dix anciens salariés de son titre de presse rap, Radikal, et à leur verser cinq ans d'arriérés de salaires, soit un total de 1,5 million d'euros.
L'origine de cette procédure remonte à décembre 2004. A cette date, le groupe de presse a informé dix de ses salariés de leur transfert dans une société extérieure, Pop média, après sa reprise en location-gérance de l'un des titres du groupe, Radikal. Durant l'été 2005, Pop média a fermé après l'échec de son redressement judiciaire.
Dès lors, les dix salariés ont demandé à réintégrer le groupe L'Express-Roularta. Devant son refus, les salariés ont saisi les prud'hommes. Quatre ans plus tard, le Conseil a débouté les dix salariés de leurs demandes. Finalement, cette semaine, la Cour d'appel a cassé le jugement rendu en première instance, confirmant que L'Express-Roularta s'était rendu coupable d'actes frauduleux.