Ce samedi, Thierry Ardisson a révélé dans "On n'est pas couché" sur France 2 être intervenu auprès de Vincent Bolloré pour qu'il ne se sépare pas de Stéphane Guillon, après la récente brouille entre le chroniqueur et Cyril Hanouna. "J'ai sauvé la tête de Stéphane Guillon. J'ai appelé Vincent Bolloré et je lui ai dit : 'Vincent, ce n'est pas une bonne idée de virer Guillon'", a raconté l'animateur. Dans la foulée de la diffusion du talk-show de Laurent Ruquier, l'humoriste a répondu aux révélations de son animateur sur sa page Facebook. "Étonnant cette petite scène surréaliste à laquelle je viens d'assister à 'ONPC'", a-t-il écrit, se demandant ensuite pourquoi "personne" ne lui a posé "la seule vraie question intéressante".
"Mais pourquoi Bolloré voulait-il virer Guillon, pourquoi vous êtes vous senti obliger d'appeler Bolloré ? Guillon, somme toute, faisait son travail d'humoriste, il chambrait son patron, comme il chambre toute le monde dans votre émission depuis des années avec parfois le côté excessif qu'on lui connaît", a poursuivi Stéphane Guillon, se positionnant à la troisième personne, avant d'interroger s'il "a été trop loin" et si ce qu'il a dit était "suffisamment grave pour mériter d'être viré et que Thierry Ardisson décroche (son) téléphone."
Il a ajouté : "Donc il existe une limite dans l'exercice qu'il pratique ? Guillon peut chambrer, moquer tout le monde : politique, artistes, hommes d'affaire... mais pas la personne qui dirige votre groupe." Il a conclu son post en pointant du doigt que "si un humoriste critique les excès des uns et des autres et que cette critique s'arrête là où ses intérêts commencent (...) ne pensez-vous pas qu'il cesse de faire son travail, perd toute objectivité ?."