
Mardi soir, le magazine Les infiltrés proposait sur France 2 une enquête consacrée à l'infiltration d'un groupuscule d'extrême droite basé à Bordeaux, Dies Irae. Les téléspectateurs ont pu suivre la vie de cette communauté où s'échangeait, notamment, des propos racistes et antisémites. Le reportage montrait également une « école » où de jeunes gens entonnaient des chansons sur les camps de concentration...
Après la diffusion de ce reportage, le maire de Bordeaux souhaite des suites judiciaires. « Les activités de groupuscules fondées sur des théories horrifiantes qui ont décrites tombent manifestement sous le coup de la loi et nuisent gravement à l'image de notre ville » écrit Alain Juppé, dans une lettre envoyée au préfet de Gironde et au recteur d'académie et relayée par Le Parisien/Aujourd'hui en France.
Il demande aux deux destinataires de ce courrier s'ils envisagent « d'engager les procédures qui conviennent dans le cadre des textes qui répriment les propos et les actes racistes et antisémites ».
Il y a quelques semaines, l'émission avait déjà fait polémique en proposant une enquête consacrée à la pédophilie. Le journaliste avait pu entrer en contact avec des pédophiles. Ensuite, ces derniers avaient été signalés à la police, entraînant plusieurs interpellations.