Les contours de "Enquête de complément" dévoilés. Plus d'une semaine après l'annonce d'une nouvelle émission sur France Télévisions et "Complément d'enquête" par Cyril Hanouna, Jacques Cardoze, choisi par l'animateur pour incarner ce rendez-vous, évoque les grandes lignes de ce que sera cet énigmatique "décryptage". Interviewé dans le "Buzz TV" de "TV Magazine", le chroniqueur de "Touche pas à mon poste" assure qu'il ne "crachera pas dans la soupe". "En revanche, il y a des choses que les gens ne savent pas", insiste-t-il.
L'ancien présentateur de "Complément d'enquête" confirme que l'enquête qu'il est en train de mener devrait être diffusée en début d'année 2024, évoquant les mois de janvier et février. "Ce sera de l'info, tout sera vérifié et on dira des choses que les gens ne savent pas ou ne soupçonnent pas ou en tout cas pas de cette façon là", promet-il.
Il estime que le programme dont le sujet concernera la télévision publique française "montrera des choses journalistiquement et expliquera journalistiquement comment, à (son) avis, il peut y avoir des dérives. Il y a eu des dérives ou il y a des choses qui ne se font pas et qui devraient se faire". "Ce n'est pas forcément la qualité de ce qui est fait qui est en cause mais ce sont parfois des choix politiques, c'est un ensemble de choses, c'est une façon de faire. Tout ça, ça demande du temps, du décryptage donc il faut du temps pour le faire."
Jacques Cardoze raconte encore être déjà en contact avec plusieurs personnes pour construire "Enquête de complément". "Je ne vais pas travailler avec des anciens de 'Complément', je vais travailler avec des journalistes qui sont totalement indépendants, qui ont envie de s'attaquer au service public".
Le nouveau visage de C8 refuse cependant de dévoiler les sujets qui seront abordés dans son nouveau programme. "Je ne peux pas dévoiler toutes mes cartes maintenant parce que d'abord ils pourraient réagir d'ici-là et je n'ai pas envie de ça".
S'il souligne ne pas être en guerre contre les journalistes qui enquêtent pour l'émission présentée par Tristan Waleckx, il s'interroge quant au fait "que l'on veuille s'attaquer à une télévision populaire ou à des gens dont on pense que finalement ils n'ont pas le droit. C'est quoi en fait la finalité ? C'est qu'il n'y a que Léa Salamé qui aurait le droit d'interroger des hommes politiques et Cyril Hanouna n'a pas le droit ? (...) Il y a une petite musique qui ne me plaît pas du tout et moi je vais raconter tout ça, je vais décrypter tout ça et on va aller au-delà de l'info."
Il estime, enfin, que certains médias reprochent à Cyril Hanouna d'avoir "réussi à faire de bonnes émissions pendant la campagne électorale". "Moi je regardais les émissions de Cyril Hanouna pendant la campagne électorale, le buzz il était de son côté. Ça fait peur à un certain nombre de chaînes de télé d'être dépossédées de cette partie-là en fait, de cette partie politique parce que c'est la pire des humiliations pour le service public. Les politiques aujourd'hui ils comptent plus aller chez Hanouna que d'aller sur France Télé."
"Ce sera étayé, ce sera précis. Il y aura des gens qui viendront étayer et appuyer ce que j'ai envie de dire. France Télé c'est pas tout beau, tout rose. Il n'ont pas toujours eu de très bonnes attitudes", martèle encore l'ancien responsable de la communication de l'Olympique de Marseille.