"Je ne bois plus" : Les confidences étonnantes de Nelson Monfort sur sa préparation physique pour "Danse avec les stars"

Pour les amateurs de sport et plus largement pour les téléspectateurs français, il est un visage emblématique qu’on ne présente plus. Nelson Monfort foulera le parquet de "Danse avec les stars", à partir de ce vendredi 7 février sur TF1. Durant la conférence de presse du programme, Puremédias a interviewé le spécialiste du patinage artistique, âgé aujourd’hui de 71 ans. Au menu notamment : sa présence dans le divertissement de la chaîne privée, sa retraite de France Télévisions, les conseils donnés par Philippe Candeloro, ses appréhensions, son avis sur les autres candidats…

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Propos recueillis par Guillaume Faivre

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puremedias.com : Comment vous êtes-vous retrouvé dans l'émission “DALS” ?

Nelson Monfort : On m’a téléphoné et au départ, je me disais : “Est-ce que c'est vraiment pour moi ?”, “Est-ce que j’ai encore l’âge ?”, etc. Au départ, j’étais sceptique, j’ai même quasiment dit non. Et j'ai senti qu'il y avait une volonté de faire avec moi. Et donc c'est comme ça que ça s'est passé ! Au bout de deux semaines, j’en ai parlé à mes filles qui sont des passionnées de cette émission et qui m’ont dit : “Vas-y, vas-y” etc. A partir de ce moment-là, j'avais le feu vert. Quand il y avait mon camarade Philippe Candeloro dans “Danse avec les stars”, je regardais chaque semaine et il a été jusqu’en finale.

Qu'est-ce qui vous plaît dans le programme ?

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Tout ! Ce qui me plaît déjà, c'est l'humour des membres du jury. Ça, j'aime bien parce que moi j'ai pas mal d'autodérision en moi. Donc voilà, je suis très content de les côtoyer. Ce qui me plaît beaucoup, c'est l'aspect sportif, le défi ! Et, je peux répondre depuis la conférence de presse, la camaraderie qui à l'évidence existe entre nous. Je ne vois pas d'entourloupe entre les candidats.

“Je sais que je n’irai pas au bout”

Nelson Monfort

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Est-ce que vous avez attendu d'être à la retraite de France Télévisions avant d’accepter la proposition de TF1 ?

Oui et non ! Parce qu'on me l'avait déjà proposé, il y a 2-3 ans. Je pense que comme pour Sophie Davant, on nous aurait donné tout de suite l'autorisation. C’est une émission populaire ! Mais c'est sûr que je suis intellectuellement plus libre désormais. 

Voyez-vous ce concours de danse comme un nouveau défi ?

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Effectivement ! Je n'ai pas envie de me ridiculiser. Je ferai tout pour être le mieux possible. Je m'inclinerai, parce que je sais que je n’irai pas au bout, je ne pense pas que j'irai au bout... Quand je vois un garçon comme Vincent Moscato, je me dis qu’au fond, il n'a pas vraiment un physique de danseur. Si lui a été en demi-finale, peut-être que je peux essayer de faire aussi bien. Concernant le casting, celui que je connais le mieux, c’est Florent Manaudou, puisque j’étais encore à ses côtés l’été dernier, au moment des Jeux Olympiques. Adil Rami et Frank Lebœuf, je les connais un peu moins bien mais ils m’ont l’air d’être plutôt des garçons sympathiques.

Ça fait vous fait quoi d’être le doyen du casting ?

Je pense que ça peut plus aider qu’handicaper ! J'ai déjà commencé à me préparer physiquement : je ne bois plus, j'essaie de faire un peu attention et on se sent très bien finalement. Quand on ne boit pas, on se sent très très très bien. Déjà, je ne buvais pas non plus tellement. Enfin même un petit verre de vin, je ne prends plus. Sportivement parlant, ça va vous faire sourire, je pratique le golf. Je joue au tennis avec mes filles et je fais aussi de la course un peu, de la natation et de la marche à pied. Ça veut dire que je marche 10-12 km dans Paris par jour. 

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“Ce que j’appréhende, c’est de me planter”

Nelson Monfort

Y-a-t-il une célébrité que vous redoutez plus que les autres ?

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Il y a un garçon que je verrais bien réussir dans cette émission, c'est Claude Dartois. Je trouve qu’il est "fit", il a l'expérience du genre, il a fait “Koh-Lanta” 3 ou 4 fois. Il a un peu les codes ! Apparemment, il est sur-entraîné. Peut-être que je me trompe, mais si j’avais un pari à faire, je parierais sur lui.

Est-ce que vous appréhendez le fait d’être jugé par des professionnels de la danse ?

Non, parce que les juges vont le faire avec humour. Ce que j’appréhende, c'est de me planter. Faire une chute, ça ne me plairait pas ! Mais bon, il y a même eu, paraît-il, dans l'histoire de l’émission des gens qui se sont foulés la cheville, etc. Chris Marques ? Non, il n’est pas dur, il est très sympa. Je le connais bien, mais il joue un rôle. Et voilà moi je jouerai un rôle aussi. Ce qui me connaissent le savent, j’ai beaucoup d’auto-dérision. C'est peut-être mes origines anglo-américaines ! Je n'ai aucun de mal à me moquer de moi. D'ailleurs, c’est assez facile de se moquer des autres. C'est moins facile de se moquer de soi-même. Et là, ça va être sûrement l'occasion, vous le verrez.

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“Peut-être un joli projet pour le tournoi de tennis de Roland Garros”

Nelson Monfort

Est-ce que vous avez reçu des messages d’encouragement de personnalités de France Télévisions ? 

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Plein ! Je reçois des “Vas-y”, “T’es le plus fort”, enfin ce genre de choses. Laurent-Eric Le Lay (directeur des sports de France Télévisions, ndlr) par exemple m’a envoyé un mot très sympa. Thierry Clopeau (rédacteur en chef, ndlr), Alexandre Kara (directeur de l'information du groupe public, ndlr), tous ces gens là m’ont dit : “Fonce”. Je vous parle en plus de gens qui sont plutôt dans la hiérarchie. Tout ceci est très bienveillant !

Quels sont les conseils que votre acolyte Philippe Candeloro a tenu à vous donner ?

Philippe m’a donné des conseils sur la façon d’écouter, quelque chose de très important car avec la danse chorégraphique, il y a beaucoup de pas etc. Et il m’a donné des conseils plus techniques sur les sauts et sur les figures qui partent de l'arrière et qui sont le cas de presque toutes les figures de patinage.

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Quels sont vos projets pour l’après “Danse avec les stars” ?

Là, avec Philippe Candeloro, on tourne avec une pièce de théâtre “Ça Patine à Tokyo”. Cette pièce rencontre son public comme on dit ! On a joué à Belfort la semaine dernière, il y avait presque 1000 personnes. 1000 personnes dans une salle de théâtre par les temps qui courent… Les gens ont besoin de rire aujourd'hui ; on a une très très belle tournée. Jusqu'au mois de mai, on a une trentaine de dates, ce qui est beaucoup. Et peut-être un joli projet pour le tournoi de tennis de Roland Garros et peut-être aussi pour le tour de France de cyclisme ! Et bien entendu, je continue à travailler avec Michel Drucker.