Après les plaintes déposées par Benjamin Castaldi, suite à la publication de son contrat avec Endemol, et Rachida Dati, après la diffusion de clichés de sa fille, le paparazzi Jean-Claude Elfassi est de nouveau convoqué devant le tribunal. Alors que le photographe avait porté plainte contre l'acteur Guillaume Canet pour "violence", c'est finalement lui qui pourrait écoper d'une peine de neuf mois de prison avec sursis pour "dénonciation calomnieuse". Le célèbre adage de l'arroseur arrosé prend dans cette affaire tout son sens...
Le 26 mai 2011, alors que Guillaume Canet rentre de la maternité avec sa compagne Marion Cotillard, l'acteur français aperçoit le photographe à proximité de son domicile et part à sa rencontre muni d'une barre de fer. Le fils de Jean-Claude Elfassi, également présent, filme la scène avec son téléphone portable. Bien que Guillaume Canet ait tenté de supprimer la vidéo, les images paraissent finalement quelques jours plus tard dans le magazine Entrevue.
Après l'intervention des gendarmes, appelés pour mettre fin à l'altercation, Jean-Claude Elfassi et son fils portent plainte contre Guillaume Canet pour "violence" et "vol". Ces procédures ont été classées sans suite par le Parquet de Versailles, qui a quant à lui décidé de poursuivre les deux hommes pour "dénonciation calomnieuse".
Au cours de l'audience qui s'est tenue lundi, Jean-Claude Elfassi a déclaré "s'être fait agresser" par l'acteur, expliquant qu'il n'avait même pas d'appareil photo sur lui. "C'est une nouvelle jurisprudence, quand on vient d'avoir un enfant, on a le droit d'agresser quelqu'un", a lancé le photographe contre lequel neuf mois de prison avec sursis ont été requis. L'avocat de Guillaume Canet a quant à lui réclamé 5.000 euros de dommages et intérêts. Le jugement sera rendu le 17 septembre.