Madonna est en colère ! Depuis un an, la popstar est au travail sur le successeur de l'album "MDNA", paru en 2012 et assez mal accueilli par la critique et le public. En France, par exemple, le disque ne s'est écoulé qu'à 90.000 exemplaires, bien loin des scores de ses prédécesseurs. Pour beaucoup, la star ne semblait plus très investie dans sa musique et privilégiait trop la scène. La tournée qui a suivi, le "MDNA Tour", a d'ailleurs été saluée par la critique et s'est imposé comme l'une des tournées les plus lucratives de l'histoire.
Pour inverser la tendance, Madonna semble donc travailler d'arrache-pied sur son nouvel album, et elle aurait collaboré avec Avicii, Natalia Kills, Ryan Tedder ou encore le producteur Diplo pour concocter le successeur de "MDNA". Mais alors que celui-ci est attendu dans les bacs en 2015, une dizaine de titres ont fait leur apparition hier sur Internet. L'album ainsi proposé aux internautes s'appellerait "Iconic" et inclurait les titres "Rebel Heart", "Bitch I'm Madonna", "Joan of Arc" et "Make the Devil Pray".
Evidemment, la Madone est furieuse, d'autant que ce type de mésaventure lui est déjà arrivé. Fin 2011, plusieurs mois avant son retour prévu pour février 2012, son nouveau single "Give Me All Your Luvin'" s'était retrouvé sur le net, mais la chanteuse avait refusé de bouleverser ses plans et avait maintenu la sortie du titre en février, pour coïncider avec sa prestation au Super Bowl. Et il y a quinze jours, la chanson "Rebel Heart", extraite de ce nouvel album, a également été mise en ligne sur le net.
Suite à la publication des onze chansons, c'est sur Instagram que Madonna a pris la parole. "Merci de ne pas écouter ! Merci pour votre loyauté !", a-t-elle lancé à ses fans qui ont refusé d'écouter ces titres piratés. "Merci d'attendre et si vous avez écouté, sachez qu'il s'agit de démos non terminées, volées il y a longtemps et qui n'étaient pas prêtes à être présentées au monde entier", a-t-elle ajouté. Puis, dans un second post, la star s'est montrée plus virulente, comparant cet acte à "un viol artistique" et "une forme de terrorisme". Depuis, ce deuxième message a été supprimé.