Sept mois après sa participation dans "Splash ! Le grand plongeon" où elle a atteint la finale, Laury Thilleman se lance un nouveau challenge : "Danse avec les stars". A partir du 28 septembre, l'ex-Miss France dansera au bras de Maxime Dereymez sur le plateau de la célèbre émission de TF1. A l'occasion de la conférence de presse du programme, puremedias.com s'est entretenu avec une Laury Thilleman souriante mais pas très rassurée face à ce nouveau défi.
Propos recueillis par Kevin Boucher.
puremedias.com : Qu'est-ce qui vous a poussée à faire "Danse avec les stars" ?
Laury Thilleman : Je ne sais pas ce qui m'a pris. Parce que là, j'ai vu les difficultés qui nous attendent. Je ne sais pas si j'ai bien fait de le faire... (Rires)
Vous sembliez très enjouée d'y participer, pourtant !
Vraiment, c'est un programme que j'ai beaucoup regardé. C'est un programme familial, qui rassemble. Quand je rentre en Bretagne, on reste bloqués devant ce programme-là, d'où ce rêve d'y participer un jour ou l'autre. Pour moi, c'était quelque chose d'inaccessible. Les personnalités qui ont défilé ces dernières saisons avaient une personnalité hors-du-commun, ils avaient une émotion qui transparaissait et qui me paraissait inconcevable pour ma part. Et, là, en plein dans le vif du sujet, je me rends compte que moi aussi, je suis à cette place-là. Ca me fait tout drôle, ça me fait tout bizarre.
Vous craigniez d'avoir un danseur plus petit que vous (Laury Thilleman mesure 1m79, ndlr). Vous avez finalement trouvé chaussure à votre pied avec Maxime Dereymez.
J'ai trouvé la perle rare, je crois. C'est très bien. Maxime est très perfectionniste, très à l'écoute parce que, même si j'adore danser, la danse en couple, c'est quelque chose que je craignais. Mais c'est là aussi toute la beauté de ce challenge. J'ai vraiment hâte de relever les difficultés qui vont arriver sur notre chemin car il y aura des obstacles certainement. Mais c'est ça aussi qui fera qu'on avancera. Et vraiment, Maxime est quelqu'un de top.
Il n'y a pas une certaine pression de savoir qu'il est arrivé en finale avec Sofia Essaïdi et jusqu'à la victoire avec Shy'm ?
Oui ! (Rires) Ca me donne des frissons rien que d'en parler. Je me rappelle des images qu'on a vues et c'est hallucinant. La pression est grande. Rien que d'être là, on a envie de surprendre et d'embellir à notre façon la danse qui va nous être imposée. Donc oui, il y a une pression parce que Max est allé très loin avec les candidates précédentes. Je vais essayer d'être à la hauteur.
On vous a vue dans "Splash ! Le grand plongeon" en début d'année. Vous préférez sauter en maillot de bain ou danser en tenue de soirée ?
Sincèrement, je pense que le défi est vraiment différent et que ce n'est pas comparable. "Splash", c'était vraiment une expérience hors-du-commun parce que c'est quelque chose que, dans la vie de tous les jours, on ne peut pas faire. Il y a trop de difficultés, trop de risques et de dangers. On était accompagnés au quotidien par des préparateurs physique et des entraîneurs des Jeux Olympiques. Ce n'est pas pour rien. Et là, la danse, c'est quelque chose qui est accessible à tous. On essaie juste de rendre accessible cette pratique, cette danse de couple, qu'on peut pratiquer en soirée. On essaie de rendre incontournable et unique la danse qui va nous être imposée. Le plongeon, c'est tellement loin de tout le monde et c'était aussi extraordinaire par ça mais c'était one-shot alors qu'une danse, c'est quand même 1 minute 50. On a plus le temps de montrer des choses. Le plongeon, c'était de la performance. Là, on est dans du spectacle, dans du théâtral, du cinéma parfois même et forcément, de la beauté artistique.
Keen'V avait fait "Splash" avec vous. Vous êtes contente de le retrouver dans l'émission ?
C'est ouf, hein ? Quand il a été pris, il m'a annoncé ça par téléphone. J'étais super contente parce que ça me rassure de me dire "OK, je connais quelqu'un", même si aujourd'hui, on se connaît un peu tous parce qu'on mange ensemble après les répétitions. Ca crée beaucoup de liens. Mais Keen'V, c'est vraiment une personnalité hors normes - il nous l'a montré pendant "Splash" - et humainement, je pense qu'il a beaucoup de choses à dévoiler.
Il y a une danse qui vous effraie ?
La valse. C'est tout ce que je ne suis pas. C'est tout à l'opposé de moi, j'ai l'impression. La grâce... C'est une danse qui est vachement mature aussi. C'est tout ce qui me manque. (Rires)
Pourtant, on pourrait croire que votre passé de "Miss France" se prête à ce genre de danse...
Oui. Et pourtant... C'est tout ce que j'ai essayé d'apprendre, ce côté un peu féminin que j'ai acquis au travers de "Miss France" mais que je n'étais pas du tout au premier abord. Je suis plus basée sur l'aspect sportif, surf, baroudeuse... J'adore l'aventure, partir à l'arrache avec mes potes, même pas prendre de douche parfois pendant trois jours ! J'aime bien ce côté un peu archaïque que la valse n'est pas, comme beaucoup de danses. C'est pour ça que ça va être marrant d'apprendre aux côtés de Maxime parce que lui, en l'occurrence, est tout l'inverse de ça. Parfois, on se surprend à inverser les rôles. En fait, c'est moi qui devrais être l'homme et lui, il fait tellement bien parfois les mimiques de femmes que je dois reproduire que je lui dis "Bah en fait, je fais l'homme, ça passera très bien". (Rires)
Certains participants vous font-ils peur plus que d'autres ? Je pense à Brahim Zaibat, qui est danseur professionnel.
C'est vrai... On n'a même pas eu l'occasion de se rencontrer avec Brahim. Mais après, lui, c'est un breaker. Le hip-hop, le break, ça n'a rien de comparable avec les danses de couple. Au final, je pense qu'on est tous un petit peu novices dans ce qui nous attend et je pense que c'est ça aussi qui fait la force du casting. On est tous jeunes, on a soif d'apprendre et à côté de ça, on n'y connaît rien. On va nous découvrir, au fur et à mesure.
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