Pas sûr qu'elle apprécie la démarche. Dans son éditorial à la Une, le journal Le Monde conseille à Valérie Trierweiler "d'oublier Twitter". En cause, son message de soutien à Olivier Falorni qui a déclenché un tsunami sur les réseaux sociaux et dans les médias. Une "authentique erreur politique" juge le journal. Un tweet reçu hier par plus de 75.000 followers, retweeté des milliers de fois, commenté et détourné par des centaines d'internautes. Un incident "diplomatweet" à la Une de toute la presse française et étrangère. Elle doit "éviter d'émettre des avis politiques contraires à ceux de l'Elysée (...) ne doit pas règler ses comptes dans l'arène publique" estime le journal.
Quelques jours avant l'élection, Valérie Trierweiler avait déjà avoué sa capacité à gaffer sur Twitter. "François me fait totalement confiance. Sauf sur mes tweets !" expliquait-elle avec une certaine clairvoyance. Ajoutant : "Certains aimeraient que je réagisse moins sur ce réseau social mais tout le monde respecte ma liberté. J'ai du caractère, on ne peut pas me brider." Depuis l'élection de son compagnon à la tête de l'Etat, Valérie Trierweiler a toujours revendiqué son indépendance d'esprit. Au point de mettre à mal la présidence de son compagnon ?
Le Monde lui conseille donc de lâcher Twitter mais aussi de mettre fin à ses activités journalistiques, Valérie Trierweiler ayant choisi de continuer à piger pour Paris Match malgré son nouveau statut. "Journaliste ou première dame, il faut choisir. De toute évidence, Valérie Trierweiler souhaite occuper un rôle aux côtés du président. Dans ce cas, elle doit suspendre ses activités journalistiques, quelles qu'elles soient" écrit notre confrère. Journaliste ou première dame, cette question déchire depuis plusieurs jours la profession. Récemment, Jean-Pierre Elkabbach s'est insurgé contre le sacrifice des femmes journalistesau profit de leur mari.