A l'occasion de cette fin d'année, puremedias.com vous propose de revenir sur les dix plus gros clashs de 2021. L'année qui s'est écoulée a été une nouvelle fois riche en échanges tendus à la télévision. Ainsi, on retrouve parmi eux la passe d'armes entre Cyril Hanouna et l'avocat Juan Branco dans "Touche pas à mon poste " sur C8, mais également le débat tendu entre Eric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon sur BFMTV et la violente dispute entre un agriculteur et sa prétendante dans "L'amour est dans le pré" sur M6.
Eric Naulleau vs Yassine Belattar
Les deux hommes avaient failli en venir aux mains. Dans "Balance ton post !" sur C8, le 30 septembre, Eric Naulleau et Yassine Belattar s'étaient accrochés violemment lors d'un échange au cours duquel des menaces physiques avaient même été proférées.
"Il faut vraiment que tu arrêtes les menaces, camarade. Parce que vraiment, je vais traverser le plateau", avait mis en garde l'ex-chroniqueur d'"On n'est pas couché". La tension était encore montée d'un cran lorsque Yassine Belattar avait confondu Eric Zemmour et Eric Naulleau. "Tu es con en plus d'être menaçant. Ca commence à faire beaucoup !", s'était énervé le principal intéressé, avant d'ajouter : "Ne dis pas des conneries, arrête-toi !". Alors que l'ancien humoriste déplorait "la condescendance du petit facho", sa cible désignée s'était levée de son siège pour aller à la confrontation, obligeant les vigiles du plateau à intervenir.
Coralie Dubost vs Laurent Jacobelli
Sur BFMTV, dans "Le Live Toussaint" sur BFMTV, le 24 mars, Coralie Dubost, députée de La République en marche et Laurent Jacobelli, porte-parole du Rassemblement national, avaient très vite monté le ton lorsque Bruce Toussaint les avait invités à commenter la politique de vaccination en France.
"Sur le Sputnik V, nous sommes à peu près le dernier pays à refuser de travailler avec le fabricant de ce vaccin (...) Nous allons dans le mur", avait lancé le proche de Marine Le Pen. Ce à quoi la parlementaire avait répliqué : "Vous avez conscience que ce que vous dites est complètement faux !". Alors que Coralie Dubost tentait de s'expliquer, son interlocuteur s'était amusé à l'interrompre en martelant : "Pipeau !". "C'est vous le pipeau ! Je vous dirais même 'pipolo' !", a rétorqué Coralie Dubost. "Vous pouvez monter un peu le niveau du débat ! Parce que 'pipeau' et 'pipolo', enfin, bon...", avait recadré Bruce Toussaint.
Jean-Luc Mélenchon vs Gilles Bornstein
Le 30 mars, Jean-Luc Mélenchon s'était emporté sur le plateau de franceinfo, dans "Votre instant politique", contre Gilles Bornstein et Adrien Rohard. Les deux journalistes avaient agacé le chef de file de la France insoumise, après des questions sur des propos polémiques tenus par François Ruffin, député LFI.
"Il dit au gouvernement, à l'Assemblée nationale : 'Je ne reconnais plus votre autorité'. Est-ce que c'est bien républicain comme comportement ?", avait demandé Gilles Bornstein. "Ecoutez, je vous propose de l'interroger vous-même, de l'inviter sur votre plateau et de lui demander le fond de sa pensée. Attendez ! Ce n'est pas l'armée, mon truc", avait riposté Jean-Luc Mélenchon.
Alors que le présentateur avait relancé plusieurs fois la question, le candidat à l'élection présidentielle s'était énervé : "Ce que vous espérez, c'est que Ruffin ayant dit une chose, moi que je dise le contraire et que demain on ait un petit buzz 'Mélenchon et Ruffin, la guerre' ! Allez vous faire voir !". "Pourquoi vous me parlez comme ça ?", avait réagi, étonné, le présentateur de franceinfo:. "Parce que votre procédé est fourbe !", avait répliqué l'homme politique.
Julien Odoul vs Florence Portelli
L'attaque sexiste de l'élu RN. Le 13 avril, dans "Le grand soir" sur LCI, Florence Portelli, vice-présidente de la région Île-de-France, avait fait part de son mécontentement après une sortie de Julien Odoul, conseiller régional du Rassemblement national de Bourgogne-Franche-Comté.
Irrité par une critique de la proche de Valérie Pécresse, Julien Odoul avait lâché : "Je ne suis pas blonde, moi !". "Je ne suis pas blonde, moi ? Whaou !", avait réagi Florence Portelli. "Oui, franchement, on ne monte pas le niveau alors", avait ajouté le présentateur Julien Arnaud. "C'est grave ! C'est grave ! Bravo le sexisme ! Donc, je suis blonde, je suis bête. Bravo ! De la grande classe !", avait enchaîné la membre du mouvement Libres !.
L'animateur de C8 ne rigolait pas. Le 4 mai, dans "Touche pas à mon poste", Cyril Hanouna avait frontalement chargé l'avocat Juan Branco, après que celui-ci avait sous-entendu que des personnes prenaient des "rails de coke" dans l'émission de la Huit.
"De qui vous parlez ?! Tu parles de moi ?! Mais tu parles de moi ?!", avait lancé Cyril Hanouna, très énervé. "Pourquoi ? Vous vous sentez visé ?", avait demandé Juan Branco. "Pourquoi tu parles comme ça ? De rails de coke ? Qui prend de la coke ici ? Jamais personne n'a pris de la coke ici !", avait asséné le présentateur de C8. "Ah bon ? Personne ne prend des drogues dures dans le monde de la télévision ? Arrêtez !", avait surenchéri l'avocat, relançant l'animateur de "TPMP" : "Chez nous, non ! La dernière fois, t'as dit n'importe quoi sur mon salaire. Là, il arrive. Il dit qu'on prend des rails de coke ! C'est inadmissible ! Vous êtes sur le banc des accusés et vous accusez les autres !".
Adrien Quatennens vs Laurence Ferrari
Le tacle de l'Insoumis. Le 16 juin, invité sur CNews, au micro de Laurence Ferrari, Adrien Quatennens, député LFI, avait ouvertement critiqué la chaîne d'information du groupe Canal+. "Je suis ici sur une chaîne dont je n'ai pas de difficultés à dire, que de mon point de vue, elle participe un agenda médiatique d'extrême-droite que je trouve délétère", avait lancé Adrien Quatennens. Et de se faire couper par Laurence Ferrari : "Je ne vous laisserai pas dire ça. C'est entièrement faux. C'est insulter le travail de toute une rédaction avec des plateaux équilibrés politiquement".
"Vous insultez le travail de toute une rédaction, qui travaille tous les jours 24h sur 24, 7 jours sur 7 et j'en suis ici la représentante. Je suis fière de travailler ici", avait rétorqué la présentatrice. "Je ne démens absolument pas le travail de votre rédaction. Moi, je suis face à vous et je vous explique", avait-il répliqué.
Didier Raoult vs Olivier Gerbi
Les foudres du professeur. A l'antenne du "19/20 régional" de France 3 Provence Alpes, le 8 septembre, l'ancien directeur des hôpitaux de Marseille, Didier Raoult, avait fait entendre sa colère contre les questions posées, sur l'actualité politique et sanitaire, par le présentateur du journal. "Avez-vous suivi la visite du chef de l'Etat la semaine dernière à Marseille ? Il a parlé de vous. Emmanuel Macron s'est demandé si vous n'aviez pas, peut-être, pu créer des phénomènes de rejet de la vaccination contre le Covid-19...", avait commencé le journaliste Olivier Gerbi.
"Non, mais vous êtes tordu ! Monsieur, vous êtes tordu ! Le président a commencé par dire qu'il avait de l'estime pour mon travail scientifique. Vous faites comme d'habitude et on va s'arrêter tout de suite ! Les journalistes, vous tirez le petit bout qui vous intéresse pour essayer de jeter de l'huile sur le feu ! Je ne joue pas à ce jeu !", avait-il lancé, en colère. Agacé, Didier Raoult avait préféré annuler en direct l'interview sur la troisième chaîne.
Eric Zemmour vs Jean-Luc Mélenchon
C'était le gros débat de la rentrée. Dans une confrontation organisée par BFMTV le 23 septembre, Eric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon s'étaient écharpés autour de la question de l'Islam. "La délinquance que nous vivons n'est pas une délinquance. C'est un djihad. C'est une guerre de civilisation. Une guerre de pillage. Une guerre de vol. Une guerre de viol", avait lancé le polémiste qui n'était pas encore candidat à l'élection présidentielle.
"Vous n'avez pas honte ?", avait lâché Jean-Luc Mélenchon. "Je n'ai pas honte du tout. Je vais vous dire. Dans les métros parisiens, il y a une enquête, 75% des...", avait repris Eric Zemmour, avant d'être interrompu par l'Insoumis : "Non, vous ne réfléchissez pas ! Mettons-nous d'accord ! S'il y a 1.000 crimes, je les reconnais. Mais vous répétez comme un moulin à paroles : 'Les musulmans, les musulmans, les musulmans, c'est le djihad'. Vous n'avez pas honte de parler comme ça ?! Il y a des millions de musulmans qui ne supportent pas ça".
La moutarde leur était montée au nez. Le 1er novembre, dans "L'amour est dans le pré" sur M6, l'agriculteur Vincent s'était vivement accroché avec l'une de ses prétendantes, Stéphanie, au sujet d'une... vinaigrette ! "Je t'ai dit de ne pas en faire trop et tu en fais trop !", avait lancé le vigneron. "Tu vas voir de tes yeux ! Regarde ! Viens voir ! Est-ce qu'il y a un litre ?", avait rétorqué Stéphanie, mélangeant une sauce entre ses mains.
"Ne me dis pas qu'il n'y a pas un litre, alors que bien sûr qu'il y a un litre !", a répliqué l'agriculteur, provoquant l'ire de Stéphanie : "Ne me crie pas dessus ! Tu ne vas pas crier sur moi, non ?! Ferme ta bouche ! Tu ne me parles pas comme ça ! Pour qui tu te prends ?!".
Sylvie Ortega Munos vs Eryl Preyer
Des noms d'oiseaux ont volé. Le 2 mars, autour d'un échange sur l'hospitalisation de Loana dans "Touche pas à mon poste" sur C8, deux proches de l'ancienne candidate de télé-réalité, Sylvie Ortega Munos et Eryl Preyer, un "sosie" d'Elvis Presley, se sont violemment insultés.
"Tu vas bien me regarder et me dire ce que tu as osé dire hier soir devant la terre entière !", avait lancé Sylvie Ortega Munos, retenue par l'animateur et la sécurité de l'émission. "Tu t'es attaqué à mon père, espèce de salope !", avait répliqué Eryl Preyer. "Espèce de fils de merde !", avait-elle rétorqué, alors que le présentateur tentait de les calmer et que le "sosie" d'Elvis venait de dégainer son majeur en direction de son interlocutrice.