Place à l'humour cette semaine dans #QHM. Après Christophe Beaugrand et l'annonce de la non-reconduction de "Secret Story" à la rentrée la semaine dernière, c'est l'imitateur Marc-Antoine Le Bret qui était l'invité aujourd'hui de notre "Quart d'heure médias". L'occasion de revenir avec lui sur ses deux ans dans la matinale de RFM aux côtés d'Elodie Gossuin et Albert Spano, la possibilité de vivre de l'humour sans exposition médiatique ou encore la longévité exceptionnelle de Michel Drucker et les meilleurs imitateurs en radio selon lui. Comme chaque semaine, retrouvez l'intégralité de l'entretien en vidéo ci-dessous, et une sélection de ses réponses ci-dessous.
Sur la matinale de RFM
Ca se passe hyper bien. La radio, c'est récurrent, ça permet de tester des choses, de faire des "running" tous les matins. Et le direct, c'est cool ! J'aime beaucoup pouvoir rebondir quotidiennement sur l'actu parce que dans l'actu, il y a plein de trucs : la politique, le sport... Ca bouge tout le temps. Ca m'amuse ! Et on est obligé de travailler pour trouver de nouvelles voix, pour ne pas lasser les gens - et je peux m'en re-servir en spectacle. Là, on est en discussions pour la saison 3. Eux veulent que je revienne, mais j'ai d'autres propositions donc je réfléchis.
Sur le besoin d'être exposé médiatiquement pour remplir les salles de spectacle
La radio ça m'amuse plus que la télé, mais c'est vrai que la télé a un impact très, très fort, ça fait vraiment venir les gens dans les salles. RFM aussi, depuis deux ans. Le fait d'être en matinale, ça change tout. Auparavant, j'étais sur Europe 1 mais plutôt dans la journée. Personnellement, je préfère la radio à la télé. Et pour revenir à la question, si je devais choisir, le principal, ça serait le spectacle.
"Les attentats, on est obligé d'en parler le lendemain"
Sur son spectacle évolutif
Dedans, il y a de l'actu mais aussi beaucoup de personnages télé. Comme la télé, ça bouge, je ne vais pas faire des anciennes émissions. Avant, j'imitais De Caunes dans "Le Grand Journal" mais j'ai dû le remplacer par une autre émission. "Le Petit Journal" est devenu "Quotidien", etc. Il faut se mettre à la page. Et surtout, ça permet aussi de modifier le spectacle.
Sur sa spécialisation sur les voix de la télé
Au début, c'était pour me démarquer des autres imitateurs, et parce que ça m'amusait de faire Hanouna ou Barthès. J'ai voulu faire autre chose que la politique, les autres étaient beaucoup sur la politique et moi ça m'amusait d'imiter des gens que je regardais à la télé. J'imite quand même quelques politiques aujourd'hui, avec le renouvellement il y a eu des nouveaux personnages, comme Gérard Colomb, qui me font marrer.
Sur la prudence dans l'écriture des textes et la crainte du bad buzz
Je n'ai pas peur du bad buzz, mais il y a des thèmes qui sont plus compliqués que d'autres, comme les attentats. On est obligé d'en parler le lendemain, c'est une évidence, parce que je suis basé sur l'actu. Mais ce n'est pas marrant, c'est un mauvais moment à passer mais c'est comme ça. L'actu parfois, ça peut être bien, mais parfois il y a du drame.
Sur son départ annoncé des "Guignols"
Je ne sais pas d'où c'est sorti mais je n'ai jamais quitté "Les Guignols". Après, je ne suis pas du genre à faire des démentis. J'ai vu passer ça mais rien n'a changé. Je suis aux "Guignols" une fois par semaine, je n'ai jamais été très présent, et je travaille autant qu'avant aujourd'hui. Je n'ai pas eu de conflit.