Michel Boujenah est cash. Interviewé hier par Le Figaro, l'acteur de "Trois hommes et un couffin" a notamment été interrogé sur François Hollande et Valérie Trierweiler. Questionné sur le récent passage sur la BBC de l'ex-première dame pour promouvoir "Merci pour ce moment", Michel Boujenah n'a ainsi pas été tendre.
"Son ex-femme sur la BBC, c'est grave. C'est très grave. C'est un délitement..." a-t-il affirmé. Et d'ajouter : "Mais bon, tout le monde peut tomber sur une folle, c'est la vie. Ça peut arriver à tout le monde (...) C'est arrivé à d'autres hommes politiques dans le monde, dans l'Histoire. A l'époque des rois, quand il tombait sur une folle, il la mettait dans un cachot et c'était terminé ! Mais là, on ne peut pas, c'est la liberté" a-t-il déclaré. Avant d'ajouter : "Ça dénote aussi une chose, c'est qu'aujourd'hui on ne peut rien cacher. Avant on cachait beaucoup" a rappelé Michel Boujenah en évoquant l'affaire Mazarine.
L'acteur a ensuite été interrogé sur la situation actuelle de François Hollande. Evoquant un chef de l'Etat "sincère" mais "pas grand pédagogue", Michel Boujenah a affirmé que le président de la République était devenu un "punching ball", notamment pour les journalistes. Et l'acteur de mettre notamment en cause l'attitude d'Yves Calvi lors de l'émission "En direct avec les Français"sur TF1 le 6 novembre dernier.
"Moi, je n'aurais jamais accepté que les journalistes me parlent comme ça. Moi président, on me parle comme Yves Calvi lui a parlé l'autre jour, je lui dis : 'Attends, toi, tu vas te calmer, je suis président, tu vas fermer ta gueule et tu vas me parler mieux sinon je vais t'en mettre une'. Ce n'est pas normal qu'il lui parle comme ça", a ainsi commenté Michel Boujenah. "C'est quand même le président, faut pas déconner".
Au cours de cet entretien, Michel Boujenah est aussi revenu sur son rapport à la télévision à une certaine époque. Evoquant son succès dans les années 80, il a ainsi raconté s'être perdu à force de dire oui à toutes les invitations télé : "A une époque, quand j'ai vraiment commencé à être connu, j'allais partout à la télé pour remplir les théâtres. J'acceptais tout et n'importe quoi. Je n'étais plus moi !" a-t-il expliqué.
Avant d'ajouter : "Et tout d'un coup, je regardais ça en me disant que c'était horrible ce que j'étais devenu. J'ai vomi, vraiment, et j'ai tout arrêté. J'étais devenu une espèce de clown de merde de télévision. On me demandait de faire rire et j'étais très mauvais mais ce n'était pas du tout moi".