L'affaire Nabilla se poursuit. Dans la nuit de samedi à dimanche, la célèbre candidate de télé-réalité et chroniqueuse de "Touche pas à mon poste" a été mise en examen et placée en détention provisoire, à l'issue de sa garde à vue pour "tentative d'homicide volontaire" sur son compagnon, Thomas Vergara. La jeune femme est également poursuivie pour des "violences volontaires aggravées", à la suite d'une précédente dispute du couple, en août dernier, où Nabilla aurait déjà agressé Thomas.
Cette mise en examen et ce placement en détention provisoire interviennent après de nouvelles versions discordantes. Vendredi soir, après avoir évoqué une agression par trois hommes puis déclaré avoir elle-même poignardé Thomas Vergara, Nabilla Benattia a affirmé aux enquêteurs que, sous l'emprise de la cocaïne, le jeune homme s'était lui-même blessé. Mais selon LCI, aucune trace de drogue n'aurait été retrouvée dans la chambre de Thomas. De son côté, le jeune homme aurait également démenti cette autre version et serait revenu à la première, l'agression par trois hommes, infirmée par les caméras de vidéosurveillance.
Nabilla a été placée dans la nuit de jeudi à vendredi en garde à vue, accusée d'avoir poignardé son petit ami, Thomas Vergara. La jeune femme est soupçonnée de l'avoir attaqué "de plusieurs coups de couteau au niveau du thorax", dans un appart'hôtel de l'Île Seguin, à Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine. L'état de la victime est jugé "sérieux", mais son pronostic vital n'est pas engagé. Le jeune homme a par ailleurs subi une opération vendredi, touché au coeur et aux poumons. Thomas Vergara refuserait toujours de porter plainte.
Dans la foulée, l'avocat et l'attachée de presse de Nabilla Benattia ont publié un communiqué de presse commun vendredi après-midi, assurant que la jeune allait "bien, quoique quelque peu éprouvée par sa garde à vue". "Elle souhaite que l'enquête puisse suivre son cours dans la sérénité, et autant que faire se peut, hors d'un éventuel emballement médiatique, qui ne ferait que nuire à l'établissement de la vérité par les services de police judiciaire" ajoutaient-ils, demandant aux journalistes "de ne pas déranger le cercle familial dans cette épreuve difficile afin de respecter la procédure en cours".