Hier, lors de l'enregistrement d'On n'est pas couché qui sera diffusé samedi soir sur France 2, Christophe Hondelatte a quitté le plateau, vexé par les questions posées par Natacha Polony. Il l'a qualifiée de "pimprenelle" sur son profil Facebook suite aux critiques faites sur son dernier album. La nouvelle chroniqueuse, par ailleurs journaliste au Figaro, explique à puremedias.com de quelle manière le clash s'est produit.
Que s'est-il passé hier soir, pendant l'enregistrement de "On n'est pas couché" ?
Franchement, j'ai été surprise, je n'avais pas l'intention de le blesser. Nous avons parlé de son album, que Laurent Ruquier a beaucoup aimé d'ailleurs. J'ai expliqué que j'aimais bien l'aspect musical en émettant des réserves sur les textes. J'ai aussi essayé d'analyser sa démarche dans le cadre de sa carrière de journaliste et d'animateur. Je lui ai dit qu'à mon sens, il s'agissait d'une forme de narcissime de notre époque. Mais il a pris ma critique d'une façon extrêmement violente, il s'est énervé immédiatement et a quitté le plateau de Laurent Ruquier.
Vous vous attendiez à une telle réaction ?
Honnêtement non, j'ai été peut-être un peu trop abrupte mais je n'avais sincèrement aucune intention de le blesser. Je crois que Christophe Hondelatte est quelqu'un de très sensible, je l'ai compris après. Mais s'il vient sur ce genre de plateau, c'est pour entendre les critiques, qu'elles soient positives ou négatives. Quand on fait ce métier, on doit accepter que son travail soit commenté. Et on accepte aussi le débat. Là, rien n'a été possible... Quand il est parti, Gérard Darmon l'a rattrapé, il est revenu quelques minutes sur le plateau mais la discussion n'était plus possible.
Vous le tenez, votre premier clash !
Honnêtement, je n'en tire aucune fierté. Encore une fois, ce n'était pas volontaire, j'ai été peut-être un peu trop abrupte dans ma critique. Je trouve ça très triste.