Les règles ont changé ! La nouvelle Miss météo du "Grand Journal", Ornella Fleury, se confie à GQ ce mardi pour évoquer ses débuts compliqués sur la chaîne cryptée. Dès son premier jour à l'antenne, l'humoriste s'est en effet illustrée par une blague jugée transphobe à l'encontre de la chroniqueuse Brigitte Boréale, qui lui a valu une avalanche de critiques. Quelques jours plus tard, son sketch maladroit sur l'acteur Jonah Hill a fait des remous jusqu'aux Etats-Unis, provoquant l'annulation de ses interviews en France pour son film "War Dogs".
Dans cet entretien, la jeune femme rappelle tout de même que "dès la première semaine, on relisait (ses) textes, avec répet'", en précisant qu'elle "n'arrive pas en impro avec une vanne folle qui va fracasser l'émission !". "Mais c'est vrai que depuis le 'Jonah Hill Gate', ils font un peu plus attention à moi", poursuit-elle, ajoutant qu'on lui a depuis "refusé certaines vannes".
Dans la nouvelle version du "Grand Journal" de Canal+, Lamine Lezghad, l'autre trublion de l'équipe, s'est aussi fait remarquer, par ses blagues parfois borderline, voire sexistes. Mais, dans les colonnes de "GQ", la Miss météo de l'access tente de dédramatiser la situation : "Oui je lui ai demandé de prendre la relève, histoire d'alterner un peu. Après il y a eu pire à Canal, franchement, nous on est presque soft ! Mais certains nous attendaient au tournant, donc on a pris cher."
Cependant, Ornella Fleury arrive à prendre du recul sur son travail et livre une auto-critique de ses performances à la télévision. "Pour l'instant je prends mes marques. Je me regarde quand je sais que je n'ai pas été bien. C'est en gros trois fois par semaine", rigole-t-elle, expliquant avoir "aimé sa première". Selon elle, son plus mauvais sketch est celui dans lequel elle a imité Iris "une vieille dame qui est une icône de mode". "Sur le plateau, ils n'ont rien capté, c'était lunaire. Du coup en sortant j'ai compris que je venais de me prendre le plus gros bide de ma vie", conclut-elle.