Sur la même ligne que Cyril Hanouna. A l'antenne matin, midi et soir toute la semaine, que ce soit sur CNews ou sur RTL, Pascal Praud, interrogé ce week-end dans "Le Parisien", a beaucoup fait parler de lui cette saison. Et cette semaine encore avec son éditorial au vitriol contre Sonia Devillers de France Inter. En fin d'année, il a indirectement causé le licenciement de Sébastien Thoen du groupe Canal+ : l'ancien présentateur du "Journal du hard" s'était lancé dans une parodie de son émission "L'heure des pros", rebaptisée "L'heure des pronos".
Le week-end dernier, interrogé par le quotidien francilien sur ce fameux sketch, Cyril Hanouna avait estimé que Sébastien Thoen, tout comme Stéphane Guy qui lui avait témoigné son soutien à l'antenne avant d'être remercié à son tour, avaient fait des "erreurs". "La loyauté est importante dans un groupe", avait souligné l'animateur de "Touche pas à mon poste".
Questionné sur le même sujet, Pascal Praud reconnaît avoir ri devant cette parodie, tout en assurant être "bon public". "Mais on peut trouver ça drôle et déloyal. Quand vous êtes dans une entreprise, vous devez une fidélité sans faille à la direction. Il n'y a pas de marge de manoeuvre. Si vous n'êtes pas content, vous partez. Point", tient à préciser celui qui présente "L'heure des pros" et "L'heure des pros 2" sur CNews et a récemment prolongé son contrat sur RTL.
A noter que l'argumentaire de Pascal Praud a été interrompu en plein interview par un appel de Nadine Morano, députée européenne, ancienne ministre de Nicolas Sarkozy et invitée régulière sur ses plateaux. Un appel auquel n'a pas répondu le journaliste, qui a assumé recevoir régulièrement des coups de fil de personnalités politiques. "Tout le monde m'appelle. C'est normal. En revanche, j'attends toujours un retour d'Édouard Philippe", a-t-il pointé.