L'arlésienne. Depuis maintenant plusieurs années, Patrick Sébastien s'en prend régulièrement aux dirigeants de France Télévisions. En 2011, déjà, il déclarait ainsi : "France Télévisions a décidé de faire de la télé pour des gens qui ne la regardent pas. Ça ne m'étonne pas que ce soit la catastrophe côté audience". Depuis, Patrick Sébastien est resté en rupture permanente avec les directions successives de France Télévisions. En 2016, avant que celui-ci ne soit évincé, il s'était ainsi vivement opposé à Vincent Meslet, alors directeur exécutif de France 2.
Depuis les relations entre Patrick Sébastien et France Télévisions ne se sont guère améliorées. L'animateur du "Plus grand cabaret du monde" se plaint ainsi régulièrement du peu de place qui lui est accordé sur le service public. Et il le fait à nouveau cette semaine, à l'occasion de la promotion de son nouvel ouvrage "Et si on était bienveillant", dans les colonnes de "Télé Poche" et "Télé Star". "On m'avance des raisons économiques pour rogner encore sur le nombre d'émissions", se plaint l'animateur qui rappelle que pour la saison en cours, il n'aura que quatre primes des "Années Bonheur" et deux du "Plus grand cabaret du monde", sans compter le réveillon.
Patrick Sébastien prévient ainsi, une fois de plus, que s'il n'a pas plus de place sur le service public l'an prochain, il "ne restera pas". "Et s'ils me donnent la même chose, je ne resterai pas non plus !", prévient-il. Selon lui, s'il n'est pas viré par Delphine Ernotte et son numéro 2, Takis Candilis, c'est tout simplement parce qu'il "fait encore de l'audience". "'Le Cabaret' est l'émission qui a le mieux résisté face à un match de Coupe du monde et mes téléfilms policiers ont fait 4 millions de téléspectateurs" se vante-t-il, lâchant : "Mais voilà, ce sont eux qui décident". "Je suis surtout triste pour les gens que je vais être obligé de licencier et les téléspectateurs qui aiment ce que je fais" poursuit-il.