Tel Lucky Luke, Nicolas Bedos tire plus vite que son ombre. Samedi soir pour sa première apparition en tant que chroniqueur dans "On n'est pas couché", le jeune sniper s'en est donné à coeur joie. Et après une prestation d'une dizaine de minutes, il comptait déjà de nombreuses victimes : Laurent Ruquier, Aymeric Caron, Audrey Pulvar, Arnaud Montebourg, Cyril Hanouna et Natacha Polony entre autres.
Nicolas Bedos s'est rapidement accaparé un rôle d'ordinaire occupé par Natacha Polony et Aymeric Caron, celui de sniper. Pour commencer, il s'en est pris à son patron et à son public. "Chers téléspectateurs, il y a quelques semaines Laurent Ruquier m'a convoqué dans une rame de métro, celle que la mairie de Paris a mis à sa disposition afin qu'il puisse se rendre d'Europe 1 à France 2, en passant par le théâtre Antoine (dirigé par Laurent Ruquier, NDLR), la Banque Populaire, le Crédit Agricole, et autres établissements où il fait fructifier ses 132 cachets. T'aimes le pognon, hein ?", a-t-il lâché.
Puis il a expliqué avoir longuement hésité avant de faire son retour à la télévision, notamment dans le talk show hebdomadaire de France 2, avançant plusieurs prétextes volontairement douteux. "Ça n'a pas de sens, je faisais des chroniques dans une émission littéraire devant un public d'étudiants raffinés. Je ne peux pas revenir dans une émission populaire, devant un public d'analphabètes !" , a-t-il lancé sous les huées du public.
Rappelant être déjà venu "47 fois (se) faire traiter de 'connard', 'prétentieux' et 'misogyne'", Nicolas Bedos s'est ensuite présenté en défenseur des invités. Il a alors commencé par Arnaud Montebourg, invité politique ayant quitté le plateau quelques minutes plus tôt. "J'adore Arnaud Montebourg. Sur le plan strictement politique, je le trouve très beau. J'aime son menton viril, j'aime ses chevilles enflées, j'aime deviner son torse à la pilosité discrète. (...) J'aime sa longue silhouette d'ancien premier de la classe abonné aux râteaux et qui maintenant se venge en tirant tout ce qui bouge. D'ailleurs mon cher Aymeric (Caron, NDLR), t'aurais dû le remercier car si Montebourg n'avait pas kidnappé une célèbre chroniqueuse à la peau burinée par le soleil des îles (Audrey Pulvar, NDLR), tu serais encore doublure lumière sur une pauvre chaîne du câble !".
Puis Bedos a prié Laurent Ruquier de prendre place dans "ce putain de fauteuil (celui de l'invité, NDLR)", restant dès lors seul aux commandes du talk show. C'est ainsi que l'humoriste a lu une lettre censée être écrite par la personne partageant la vie du présentateur : "Sur les 17 années que nous vivons sous le même toît, nous avons passé 43 minutes ensemble. (...) J'en ai marre de partager ton corps avec cette connasse de ménagère de moins de 50 ans ! (...) C'est donc la mort dans l'âme que je te quitte pour Cyril Hanouna, dont la préparation des émissions lui laisse évidemment beaucoup plus de temps libre".
L'humoriste s'est enfin vengé des nombreuses critiques de Natacha Polony dont il avait été la cible lors de ses précédents passages dans l'émission en tant qu'invité. "Quel plaisir d'être à la place du boss et de pouvoir prononcer ces quelques mots sublimes qui me chatouillent la langue depuis plusieurs années : Natacha, vous êtes virée !", a-t-il lancé. Si vous avez manqué la première chronique de Nicolas Bedos dans "On n'est pas couché", puremedias.com vous propose une séance de rattrapage.