La question du père de la fille de Rachida Dati continue d'être posée, cinq ans après la naissance de la petite Zohra. Mardi, le tribunal de grande instance de Versailles a reconnu l'homme d'affaires Dominique Desseigne comme père de la fille de l'ex-ministre de la Justice et l'a condamné à une pension mensuelle de 2.500 euros, exigible de manière rétroactive à partir de décembre 2013. Invitée ce matin de Guillaume Durand sur LCI et Radio Classique, Rachida Dati n'a pas échappé à une question de la part du matinalier.
"Question ironique : Zohra a un père ?" a-t-il simplement lancé. "Moi, je vous demande des choses sur votre vie privée ? Je pense que ça ne serait pas brillant !" s'est immédiatement agacée Rachida Dati, en haussant le ton. "C'est dans les journaux..." a tenté de se défendre Guillaume Durand, immédiatement interrompu par son invitée, dénonçant des supposés liens entre médias et personnalités politique qui auraient pour objectif de couvrir certains faits et d'en afficher d'autres.
"La vôtre, elle n'est pas dans les journaux parce qu'il y a un petit microcosme qui s'auto-protège. Donc, si demain on venait à révéler votre vie privée ou celle d'autres journalistes qui font des leçons de morales aux autres, ce ne serait pas brillant. Moi, la mienne, on essaye effectivement d'y entrer par tous les moyens. Je ne donne pas prise à cela et je ne fais la morale à personne" a lâché Rachida Dati, assurant que sa "vie privée est totalement préservée, elle est totalement protégée."
"Maintenant, on essaye de fouiller en disant n'importe quoi. Est-ce qu'on pense une seule fois à une petite fille de 5 ans et demi qui s'est pris des affiches immondes, odieuses, collées sur son école en la traitant de tous les noms ? Est-ce qu'elle mérite ça ? La réponse est non donc vous n'avez pas à me poser ce type de question" a continué Rachida Dati, passablement agacée par la question de Guillaume Durand.
"Je dis simplement que, parfois, j'aimerais bien qu'on parle de la vie privée d'autres responsables politiques qui n'est pas brillante mais, comme c'est une petit collusion d'un petit microcosme, alors on n'en parle pas. Ca, on protège. Moi, je serai toujours coupable de tout et suspecte de tout. Alors, cette petite fille, qu'on la laisse tranquille et moi avec, pour ma vie privée" a-t-elle conclu, retrouvant progressivement son calme.
Ce n'est pas la première fois que Rachida Dati s'agace en public des questions sur l'identité du père de sa fille. En avril 2013, elle s'en était déjà pris à Maïtena Biraben sur le plateau du "Supplément" sur Canal+. "Vous vous abaissez, Maïtena. C'est votre choix éditorial, si vous pensez que ça fait de l'audience c'est votre problème..." avait-elle déclaré, énervée.