C'est l'une des révélations télévisuelles de l'année. Ancienne ministre, Roselyne Bachelot a réussi sa reconversion sur le petit écran en tant que chroniqueuse du "Grand 8" de Laurence Ferrari, chaque matin sur D8. Pour le programme de la chaîne du groupe Canal+, l'ex-femme politique s'est prêtée à différents exercices plus cocasses les uns que les autres : porter des talons de 12 centimètres qui lui donnent "un peu l'air d'une pute", lire un extrait porno de "50 nuances de Grey" ou encore participer à un flashmob géant.
Néanmoins, malgré des prestations remarquées, Roselyne Bachelot affirmait en novembre dernier ne pas être prête pour faire ses premiers pas en solo à la télévision."Tout le monde me dit qu'il faut que j'aie ma propre émission, même Audrey Pulvar. Mais il n'en est pas question dans l'année qui vient, voire les deux ans à venir. J'ai pris un engagement que je veux mener à bien, d'autant qu'il est difficile d'installer une émission sur cette tranche horaire. Et je découvre le métier, j'ai encore besoin d'apprendre et même d'éprouver la lassitude du quotidien" expliquait-elle à Télé Obs.
Mais cette situation semble avoir changé. Interrogée cette semaine par Closer à l'occasion du "Grand Switch" de mercredi sur D8, Roselyne Bachelot évoque ses projets et ses envies. Ainsi, la nouvelle venue dans le monde de la télévision assure avoir "beaucoup de propositions" pour la rentrée. "Dans l'idéal, je souhaite continuer Le Grand 8. Pour moi, c'est la pierre angulaire. Mais pourquoi ne pas prendre un engagement supplémentaire ?" poursuit Roselyne Bachelot. Car l'ancienne ministre se sent désormais prête à porter une émission seule.
"Je pense qu'en juin, après un an du Grand 8, je serai d'attaque" juge-t-elle. Et Roselyne Bachelot a d'ores et déjà une idée de ce qu'elle pourrait faire. "Je suis en train de réfléchir... Pourquoi pas une hebdomadaire sous forme de magazine ou une émission politique dans le groupe Canal" envisage celle qui se considère comme "l'élément inconnu" du "Grand 8". "C'est la première fois dans l'histoire des médias qu'un politique fait une reconversion comme la mienne. Il paraît que Daniel Cohn-Bendit veut en faire autant..." rappelle-t-elle.