Les soutiens ont manqué à l'appel. Ce matin, Sébastien Thoen était l'invité du "Buzz TV" de "TV Mag" à l'occasion de son arrivée au sein de la bande des "Grosses têtes" de Laurent Ruquier sur RTL. Le comique a principalement été interrogé sur son éviction du groupe Canal+ à la suite d'un sketch pour Winamax parodiant "L'heure des pros", émission de débats incarnée par Pascal Praud sur CNews. Son licenciement avait alors fait polémique et avait notamment conduit au départ de Stéphane Guy, écarté du groupe Canal+ après son salut amical à l'antenne pour l'humoriste.
Sébastien Thoen a ainsi été questionné sur l'étrange silence des autres humoristes après son licenciement. L'invité a alors usé de son célèbre second degré pour railler plusieurs figures de l'humour collaborant avec le groupe Canal+. "Si, si. Il y a eu des manifestations. Je sais que Jonathan Cohen et Manu Payet ont été au Franprix en bas de chez eux. Ils ont gueulé sur la caissière !", a-t-il lancé. Et de poursuivre tout en ironie : "Jamel Debbouze était toujours à fond ! Eric et Ramzy se sont lâchés aussi. Je crois qu'ils se sont désabonnés de... de Gulli ! De Gulli !".
Le trublion, prochainement dans une émission de Thierry Ardisson sur France 3 à la rentrée, a enchaîné : "Je n'ai pas beaucoup d'amis dans ce milieu. Je m'en fous. Puis, je ne me suis pas beaucoup manifesté pour d'autres gens quand ils ont eu des soucis. Je n'en veux à personne. Mais peut-être que tu te dis que c'est l'époque. Il y a vingt ans, si tu te faisais virer pour une blague sur le Front national - je faisais Jean Messiha dans le sketch -, tu te dis que quelques voix se seraient levées !". "Mais je n'en veux à personne. J'ai eu des messages privés de mes amis, de ma famille, des gens du X... Un certain Rocco !", a terminé avec humour Sébastien Thoen.