Le 1er novembre, Libération revenait, dans ses "instants télé" du week-end, une chronique décalée sur la télévision, sur le passage quelques jours plus tôt de Soan sur le plateau de "Salut les terriens". L'ancien gagnant de "Nouvelle Star", que le quotidien qualifiait au passage de "punk à chien", était décrit comme un "pourrisseur de plateau" qui "joue la provoc à deux balles partout où il est invité". Il faut dire que le chanteur avait effectivement plombé l'ambiance en avouant s'être prostitué : "Si on veut, je me suis déjà fait héberger par une meuf qui avait plus de thunes que moi en échange de services", avait-il déclaré, à la surprise générale.
"Samedi dernier chez Thierry Ardisson sur Canal+, il a ainsi raconté s'être prostitué. "Moi j'assume, je m'en fous", a conclu le jeune rebelle. Sauf qu'il aurait quand même pu dire que son client n'était autre qu'un des "343 salauds" signataires de la so chic pétition "Touche pas à ma pute". Hé oui, c'était l'éditorialiste du Figaro Ivan Rioufol", écrivait le quotidien avant d'ajouter dans le paragraphe suivant "Hé non, c'est pas vrai (enfin, en même temps, on n'en sait rien, hein) mais que voulez-vous, quand on vit dans un monde où l'on apprend que se prépare une biographie de Claire Chazal intitulée Claire Chazal, une passion française, tout est possible !".
Cette petite blague n'a pas été du tout, du tout appréciée par Soan qui a tenu, très sérieusement décidé à mettre les choses au clair. Dans un droit de réponse publié ce matin par le quotidien, le chanteur dénonce une "information mensongère", qui "porte atteinte à sa vie privée". "Je n'ai jamais rencontré M. Ivan Rioufol et ne comprends pas l'origine d'une telle assertion", s'agace-t-il au premier degré. "Lors de l'émission Salut les terriens de Thierry Ardisson, j'ai simplement affirmé avoir été hébergé par une amie en échange de "services". Je n'ai jamais eu de relation tarifée, de surcroît, avec un homme et n'entends pas être assimilé au mouvement des "343 salauds"", conclue-t-il, fâché.