Contrairement au pain, au riz, aux produits alimentaires en général, à l'eau, aux boissons sans alcool ou aux préservatifs, les tampons et les serviettes hygiéniques ne sont pas considérés par la loi comme "des produits de première nécessité". Ils ne bénéficient donc pas d'un taux de TVA réduit à 5,5% contre 20% pour les produits normaux. Et cela ne changera pas cette année puisque les députés ont rejeté la semaine dernière un amendement dans ce sens porté par la délégation aux droits des femmes de l'Assemblée nationale.
Une information qui a inspiré Sophia Aram. Ce matin, l'humoriste qui officie tous les lundis dans la matinale de France Inter a réglé quelques comptes avec les députés ayant rejeté cette mesure. Sophia Aram s'est moquée plus particulièrement de Christian Eckert, le secrétaire d'Etat au Budget, qui n'a pas soutenu l'amendement. Durant les débats à l'Assemblée Nationale, ce dernier a dénoncé "tout ces débats, que l'on a à chaque loi de finances... les parcs d'attraction... l'entrée des grottes...". Des exemples tournés en ridicule par l'humoriste, qui s'en est remise à l'inconscient de l'élu.
Sophia Aram a fustigé les arguments avancés par Christian Eckert qui s'est justifié de son refus en indiquant que les bombes de mousse à raser étaient elles aussi taxées à 20%. "Alors Christian... Comment te dire... La différence entre un tube de mousse à raser et un tampon hygiénique c'est à peu près la même qu'entre ton point de vue et du papier toilette. Le premier on peut s'en passer alors que le second c'est un peu plus difficile...", a-t-elle ainsi lancé. "Même si je savais déjà qu'un certain nombre d'hommes ignorent totalement à quoi peut bien servir un speculum, un frottis, voire un clitoris... je me disais qu'un tampon quand même...", a poursuivi l'humoriste, en faisant rire Patrick Cohen, son invité et toutes les personnes présentes dans le studio. puremedias.com vous propose de réécouter cette chronique.