La première place ? Très peu pour lui. Dans le numéro de ce jour du Journal du Dimanche, Yann Barthès se confie au sujet de la rentrée de "Quotidien" demain sur TMC. Au cours de cet entretien, le journaliste explique qu'il n'y aura pas beaucoup de nouveautés pour cette deuxième saison, précisant qu'"il n'y a pas d'urgence à tout chambouler".
Selon lui, "le concept ne peut pas s'user", car "l'actu est différente chaque jour, donc l'émission aussi". "Moi, je peux m'user, mais l'émission, je ne crois pas. Quand je serai usé, on me remplacera. Mais le concept, non", concède le présentateur, avant d'ajouter : "Par ailleurs, je n'ai pas le sentiment de faire la même chose. Il y a du décryptage politique, mais (...) on a voulu faire beaucoup plus de reportages sur le terrain et beaucoup plus de culture et de musique sur le plateau."
Yann Barthès détaille tout de même quelques évolutions : "On va attaquer l'émission avec toute l'équipe qui décryptera les images du jour. Et dans ce tour de table, il y a aura de nouveaux visages, comme Julien Bellver qui analysera les médias ; Lilia Hassaine, qui travaille avec nous dans la fabrication de l'émission depuis trois ans". Il note aussi une nouvelle chronique d'Etienne Carbonnier, "qui racontera ce qu'il a vu à la télé sur son canapé".
Concernant la bataille des access, l'ancien visage de Canal+ ne semble pas très inquiet. "Sur le fond, j'ai le sentiment que c'est une offre vraiment différente, éclectique, il y en a pour tout le monde. Chacun va faire ce qu'il sait faire", poursuit-il, avouant qu'il "ne comprend rien" aux chiffres des audiences. "Je ne connais même pas la valeur d'un point d'Audimat (...) Je n'ai jamais pigé et je m'en fous", glisse celui qui a été plusieurs fois leader des talk-shows.
L'animateur de "Quotidien" révèle aussi être "angoissé" de voir son émission devant ses concurrents, soulignant "préférer nettement la position de challenger". "Vouloir être numéro 1, c'est trop de concessions, je n'en ai aucune envie", lâche-t-il, notant que "rester challenger", "ça veut dire continuer de recevoir Virginie Despentes pendant 25 minutes, faire 40 minutes sur la Syrie, faire jouer des petits groupes français inconnus en live."