Encore une démission à France Inter. Les humoristes sont nombreux à quitter la radio publique après le licenciement de Guillaume Meurice pour faute grave. Un départ a été annoncé en direct pendant "Le grand dimanche soir" du 16 juin. Celui de Doully.
Doully a commencé sa chronique du jour par son habituel "Comment vont mes p'tits culs ?", le surnom affectueux qu'elle donne à son public. "Avant de commencer, c'est vrai que j'avais dit 'jamais le RN passera', j'avais aussi dit à Guillaume 'jamais ils ne pourront te virer, t'inquiète pas mon Guigui ça n'arrivera jamais'" a-t-elle hurlé dans son micro. "Voilà, visiblement j'ai autant de pif que celui qui a créé les mini disques", a-t-elle commenté avant de prévenir : "C'est parti pour ma dernière chronique".
Car Doully, elle aussi, comme Aymeric Lompret, Thomas VDB, Giedré ou encore Pierre Thévenoux, a décidé de quitter France Inter à la suite du licenciement de Guillaume Meurice. Le 5 mai dernier, c'était Djamil Le Schlag qui annonçait son départ en direct dans l'émission.
Doully de commencer réellement sa chronique du jour : "Donc même si les bras cassés ont leur chance, je peux moi aussi me lancer en politique", a-t-elle estimé. "Voici mon premier projet de loi : légaliser la drogue pour les vieux [...] parce qu'ils se font chier les pauvres."
Un projet de loi pour lequel elle a déroulé ensuite plusieurs arguments avant de terminer : "C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles je parle rarement politique puisque je soupçonne que 9 décisions de merde sur 10 sont prises à 4 heures du mat sous l'emprise de la cocaïne. La dissolution de l'Assemblée et le renvoi de Guillaume en sont la preuve. J'ai pas l'habitude de polémiquer sur les décisions de mes potes toxico".
Après la fin de cette chronique, elle a répété : "C'était vraiment ma dernière chronique sur France Inter mes p'tits culs, un immense merci pour tout...", est-elle parvenue à articuler, très émue, au bord des larmes. "Ma famille va terriblement me manquer. C'est un déchirement." Un départ à contre-coeur, comme celui de Pierre Thévenoux, qui intervenait dans "Zoom Zoom Zen" et qui répète que "ça [le] fait chier de partir car les gens de l'émission sont trop cool".
Charline Vanhoenacker, la cheffe de bande du "Grand dimanche soir" de conclure : "Doully arrête de pleurer en me regardant parce que ça ne va pas aller". Une assez longue séquence que puremedias.com vous propose de regarder.