Des chiffres d’audience qu’elle qualifie d'“hors norme”. Alors qu’on vient d’apprendre que France Inter a été écoutée en moyenne quotidiennement par 7,5 millions d’auditeurs, au cours des mois de novembre et décembre 2024, Adèle Van Reeth a accepté de répondre aux questions de l'hebdomadaire “La Tribune Dimanche” qui est publié aujourd’hui.
Durant cette interview réalisée par le journaliste Rémi Jacob, la patronne de la station publique a été interrogée sur les attaques de certaines figures de CNews qui estiment que l’antenne est partisane et trop à gauche. Elle a réagi : “C’est une image qui est construite par nos concurrents et qui en dit long sur ce qu’ils sont. En réalité, c’est un miroir qu’ils se tendent à eux-mêmes. Ils ont tout intérêt à polariser le débat. Nous faisons exactement l’inverse et nous sommes même l’antidote à cela. Nous suscitons beaucoup de fantasmes mais les attaques contre France Inter n’ont aucune prise sur ses auditeurs… Nous sommes pluralistes et toutes les sensibilités s’expriment chez nous. Dans nos débats, chez nos éditorialistes, mais également chez nos humoristes”.
A l’occasion de cet entretien fleuve, la directrice s’est aussi exprimée par rapport à l’humoriste Sophia Aram, cible depuis quelque temps de violentes attaques. “Je lui apporte tout mon soutien… Sophia et les combats qu’elle défend ont toute leur place sur l’antenne”, a-t-elle déclaré.
Enfin, Adèle Van Reeth est revenue sur la séquence durant laquelle Manuel Valls a été insulté d’“étron” en direct par un auditeur de la matinale. Elle a précisé : “J’étais en régie ce jour-là. On a été piégés par cet auditeur qui a menti sur la question qu’il voulait poser… Des excuses ont ensuite été présentées à Manuel Valls car ces insultes à l’antenne sont inacceptables”.