Un sujet pas intéressant pour le présentateur. Ce vendredi 24 mai 2024, Pascal Praud est revenu dans "L'heure des pros" sur CNews sur le débat opposant le Premier ministre Gabriel Attal et la tête de liste du Rassemblement national Jordan Bardella sur France 2. Le duel arbitré par Caroline Roux a été suivi par 3,61 millions de téléspectateurs selon Médiamétrie, soit 18,0% des individus âgés de quatre ans et plus.
"Le match Bardella/Attal. Tout le monde commente ce matin. La presse est plutôt contente si j'ai bien compris qu'Attal avait gagné pour les éditorialistes", a commencé l'animateur de la Seize. "Je la trouve assez juste ! Je la trouve assez juste, la presse, ce matin !", est intervenu le journaliste politique Gauthier Le Bret. "Ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas le problème de savoir qui parle mieux que l'autre. Ce n'est plus le problème de la France... Le problème, c'est l'action !", a surenchéri Pascal Praud.
Il s'est agacé que "tout le monde soit en train de dire" : "Ah, celui-là a gagné ! Monsieur Bardella a montré ses limites...". "C'est normal pour un journaliste politique de débriefer un débat entre le Premier ministre et le chef de l'opposition", a répliqué Gauthier Le Bret. "Mais c'est l'écume ! C'est les petites choses ! Ça n'intéresse que vous ! Pardonnez-moi de le dire comme ça !", a lâché Pascal Praud. "Non, parce qu'il y a eu quand même du monde devant la télévision pour les regarder. Il y avait plus de 3 millions, c'est une belle audience !", a riposté le chroniqueur. Et d'ajouter, amusé : "C'était face à vous, c'est pour ça que vous dites que c'est l'écume. Il y avait plus intéressant sur la 16 à ce moment-là". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.
Quelques dizaines de minutes plus tard, Pascal Praud et Eugénie Bastié, journaliste au "Figaro Magazine", ont ensuite ciblé Caroline Roux, l'animatrice du débat, et sa réaction face à François-Xavier Bellamy. "Il a quand même été invité à commenter le débat. C'est hallucinant", a lancé la débattrice. "Il a été maltraité", a glissé le présentateur. "Il a été très maltraité par Caroline Roux qui s'est montrée d'une arrogance ! Et le service public n'a pas à organiser un débat avec quelqu'un qui n'est pas candidat. Nous imposer ce duel...", s'est emportée l'éditorialiste.
"Je ne comprends pas comment Valérie Hayer (tête de liste Renaissance aux européennes, ndlr) peut tolérer une telle humiliation. Deuxièmement, Raphaël Glucksmann est à un point ou un demi-point de Valérie Hayer. Il est inadmissible que le service public organise ce débat en nous imposant ce duel. Alors qu'aujourd'hui, ce n'est pas un duel, c'est un trio !", a poursuivi avec véhémence Eugénie Bastié. Et de balancer : "Et après, quoi ? On va organiser un débat entre Valérie Hayer et Sarkozy ? Non, on ne fait pas ce qu'on veut ! Pas sur le service public !".