Une petite mise au point. Hier, "Le Journal du dimanche" a publié un entretien avec Marlène Schiappa dans le cadre de sa page spéciale dédiée aux dimanches des personnalités. L'hebdomadaire a décidé de titrer l'interview "Dormir, c'est du temps perdu", une titraille qui a fait vivement réagir les réseaux sociaux et qui a conduit à des moqueries contre de la secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et hommes. Par ailleurs, le compte parodique "Le journal de l'Elysée" a fait croire ce week-end sur Twitter que la ministre avait déclaré sur BFMTV : "Contester la parole du chef de l'Etat, c'est un pas vers le terrorisme". Une déclaration qui avait été reprise par certains médias, dont Sputnik France.
Dimanche matin sur son compte Facebook, Marlène Schiappa a décidé de faire une mise au point "sur la recrudescence de fake news et de détournements". Elle a d'abord souligné n'avoir "jamais dit" la phrase relatée par le compte "Le journal de l'Elysée". "C'est un montage d'un compte Twitter parodique, phrase inventée et collée sur une photo de moi sur BFMTV", a-t-elle écrit, expliquant que le "montage a été repris au premier degré par des sites d'infos liés à la fachosphère", "puis par d'autres comptes et sites". "C'est un mensonge", a-t-elle souligné.
Ensuite, la ministre a ajouté qu'elle n'avait "jamais non plus conseillé à personne de ne pas dormir". "La phrase est très largement reformulée et sortie de son contexte", a poursuivi Marlène Schiappa. La phrase initiale retranscrite dans les colonnes du "Journal du dimanche" est : "J'admire les gens qui sont capables de s'asseoir trois heures en forêt. Moi, j'en suis incapable. Rien que dormir m'apparaît comme du temps perdu. J'ai toujours une foule de projets et d'événements en parallèle, des coups de fil à passer. Et je trouve très bien que ça ne s'arrête pas le dimanche."
"'Le JDD' m'a demandé de participer à la rubrique sur les dimanches et j'y indique ne pas faire de siestes ou de grasses matinées, car je me lève tôt pour travailler y compris le dimanche, comme beaucoup de monde. Ni plus ni moins", a précisé Marlène Schiappa. Et de conclure : "Vérifier les sources et lire les articles dans leur intégralité peuvent être des options pour éviter de croire ou de diffuser ces fake news, propagées à dessein par le même réseau."