Fabien Roussel se démarque de ses concurrents. Invité hier soir d'"Elysée 2022" sur France 2, le candidat à la présidentielle du Parti communiste a tenu à souligner son attachement au service public de l'audiovisuel et à la redevance.
Alors qu'il s'installait à la table de Léa Salamé, il a tout d'abord tenu à rassurer sur son état de santé. Après avoir débattu mercredi dans "Face à Baba" sur C8 avec Valérie Pécresse, positive au covid-19, le responsable politique a précisé avoir fait un test avant de venir sur le plateau de France 2. "Je suis cas contact mais j'ai fait le test et je ne l'ai pas. Je suis vacciné. Je suis heureux d'être là avec vous", a-t-il fait savoir à la journaliste, amusée.
Fabien Roussel a ensuite adressé un message plus politique. "Bonsoir les téléspectateurs. Les techniciens et les intermittents du spectacle, heureusement que vous êtes là. Vive la télévision publique et la redevance télé !", a-t-il lancé. "Vous pouvez partir, c'est bon. Vous avez tout dit", a plaisanté en retour Léa Salamé.
Depuis plusieurs semaines, le service public de l'audiovisuel et la redevance sont régulièrement évoqués par les candidats à la magistrature suprême. Le 7 mars dernier, Emmanuel Macron a ainsi annoncé son intention, en cas de réélection, de supprimer la redevance afin d'augmenter le pouvoir d'achat des Français. Le chef de l'Etat et candidat envisagerait de la compenser par un dotation pluriannuelle versée par l'Etat aux sociétés audiovisuelles du service public.
D'autres candidats ont pour leur part exprimé leur souhait de supprimer la redevance, sans en compenser la majeure partie. C'est le cas d'Eric Zemmour et de Marine Le Pen, qui désirent tous deux privatiser au moins France Télévisions et Radio France.
De son côté, Valérie Pécresse plaide en faveur d'une suppression de la redevance, dont le mode de recouvrement est jugé "obsolète" car lié à une taxe d'habitation en voie de disparition en France. Comme Emmanuel Macron, la candidate LR est favorable à une "loi pluriannuelle" devant compenser cette disparition, mais pas à l'euro près. "Il y a des économies à faire dans l'audiovisuel public", a-t-elle ainsi prévenu sur BFMTV le 9 mars dernier.