Il n'aura pas fallu très longtemps à la station de radio détenue par Vincent Bolloré pour réagir. Attaquée dans une tribune publiée dans les colonnes de "Libération" le 11 juillet dernier, Europe 1 s'est défendue ce 14 juillet, par la publication d'un communiqué, sur le réseau social X. Un texte signé par plusieurs grands noms de la station.
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La semaine dernière, le quotidien "Libération" faisait paraître une tribune, signée par d'anciennes voix d'Europe 1, dont Pascale Clark et Patrick Cohen, mais aussi d'actuels salariés ayant tenu à garder l'anonymat, qui faisait état d'un "organe de propagande" ou encore d'une "spirale fasciste qui tord, manipule et instrumentalise l'information." Les signataires du texte se demandaient : "Que fait l'Arcom pour s'opposer à la mort d'une chaîne généraliste ?"
La station mise en cause a réagi par la voix de plusieurs grands noms et journalistes actuels dans un communiqué intitulé "Fiers d'être Europe 1 !" publié sur le réseau social X, le jour de la Fête nationale. Un communiqué au bas duquel sont apposées 52 signatures d'employés de la station. On y retrouve notamment celles de Pierre de Vilno, Sonia Mabrouk, Thomas Isle, Pascal Praud, Céline Géraud, Christophe Hondelatte, Stéphane Bern, Sophie Davant, Laurence Ferrari, Julia Vignali, Frédéric Taddeï, Eliot Deval, Laurent Mariotte ou encore William Leymergie, ainsi que "les représentants du personnel d'Europe 1".
Le texte rappelle tout d'abord les audiences en progression d'Europe 1 : "Ce mois de juillet vient clore une saison exceptionnelle [...] avec des résultats que l'on n'avait pas vus depuis 10 ans. Avec près de 400.000 nouveaux auditeurs sur la dernière vague Médiamétrie, la plus forte progression du marché radio, Europe 1 réunit chaque jour plus de 2,3 millions de personnes". Celle qui est actuellement la 9ème station la plus écoutée de France avec 3,9% de part d'audience progresse de 0,7 point sur une année.
Ils estiment que "cette réussite, nous la devons à la confiance de nos auditeurs, et au talent de nos animateurs et de toutes équipes d'Europe 1". Avant d'affirmer : "C'est le fruit d'une ligne éditoriale ouverte, qui donne la parole à toutes les opinions" et "les temps de parole politiques, comme l'ensemble de nos obligations, sont scrupuleusement respectés, conformément à la loi et aux recommandations de l'Arcom."
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L'instance de contrôle avait, à la suite de la diffusion de l'émission éphémère et politique de Cyril Hanouna, "On marche sur la tête", d'abord rappelé à la station son obligation de "traiter avec mesure et honnêteté l'actualité électorale", avant, huit jours plus tard, de mettre la station en demeure pour "manque de mesure et d'honnêteté".
"C'est ça, la grande famille Europe 1" concluent-ils avant de conclure : "Nous nous réjouissons de ces très bons résultats et de fêter bientôt, tous ensemble, les 70 ans d'Europe 1".