Elle avait claqué la porte de "C à Vous" en janvier dernier, après quatre petits mois comme chroniqueuse. Transférée de BFMTV à la rentrée, Aurélie Casse avait justifié cette décision soudaine en expliquant vouloir se consacrer corps et âme à "C l'hebdo", dont elle avait pris les commandes au même moment. A l'époque, l'arrivée de la journaliste au sein de l'équipe du talk-show quotidien de France 5 avait donné naissance à des rumeurs sur de possibles tensions avec Anne-Elisabeth Lemoine , laquelle aurait vu d'un mauvais oeil le recrutement de cette intervieweuse chevronnée. Ce que l'intéressée avait démenti dans un entretien accordé à "La Tribune" . "J'ai adoré ces quelques mois avec Babeth et toute son équipe car j'ai beaucoup appris à leurs côtés", confiait-elle.
A froid, et après avoir posé sa patte sur "C l'hebdo", la successeure d'Ali Baddou estime avoir effectué le bon choix. "J'avais besoin de m'investir à fond dans C l'hebdo et je ne regrette pas, je me sens mieux dans mes baskets, j'ai vraiment pu apporter ma touche, investir chaque centimètre de l'émission", se réjouit-elle dans les colonnes de "Télé 7 Jours" , en kiosque ce samedi 13 avril 2024. Et les audiences semblent se conjuguer à son enthousiasme puisque ce rendez-vous a trouvé son public le samedi avec des pointes allant jusqu'à 1,1 million de téléspectateurs. "On réalise une belle saison. Chaque samedi, il faut arriver à avoir la prise de parole qui n'a pas été entendue dans la semaine", analyse celle qui a réalisé quelques "beaux coups" en interrogeant Pierre Arditi sur son état de santé, Amanda Lear sur ses rapports avec Salvador Dali, ou encore le vainqueur de la "Star Academy", Pierre Garnier.
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Malgré sa notoriété croissante, et le succès de son émission, Aurélie Casse ne souhaite pas griller les étapes, et imiter le parcours de sa consoeur Anne-Sophie Lapix, désormais à la tête du JT de France 2. "C'est un peu prématuré, j'ai besoin de confirmer le bon mouvement que prend "C l'hebdo". J'ai du mal à me projeter ailleurs. Même si j'aurai toujours l'envie d'avancer et de me frotter à de nouveaux challenges. J'aime me mettre en danger, vibrer et apprendre. Mais le JT, je n'y pense pas", assure-t-elle. Son heure viendra peut-être plus tard.