"C'était un petit peu long". Ce jeudi 29 août dans "L'Heure des pros" sur CNews, Pascal Praud et ses invités ont commenté la cérémonie d'ouverture des Jeux Paralympiques, diffusée en direct sur France 2 ce mercredi soir depuis la place de la Concorde. Une soirée commentée par Matthieu Lartot, Alexandre Boyon et Daphné Bürki, qui était déjà aux commentaires lors de l'ouverture et la clôture des JO. Également directrice stylisme et costumes des quatre cérémonies de Paris 2024, la présentatrice a pu ainsi apporter des informations sur les coulisses des préparations, ainsi qu'expliquer les idées de Thomas Jolly, metteur en scène du spectacle.
Un regard "d'infiltré" qui n'a pourtant pas été au goût de Pascal Praud. "Est-ce que vous avez aimé les commentaires ? On nous dit que penser, comment penser...", lance l'animateur star de la chaîne de Vincent Bolloré. "Je sais pas s'il n'y a que moi que ça agace, mais je n'en peux plus de cette moraline qui dégouline, je n'en peux plus", assure-t-il. "Il n'y a pas une once d'humour, il n'y a pas de dérision, c'est surligné, 'voilà ce qu'il faut dire', c'est terrible". Des remarques qui rejoignent celles de certains internautes, agacés par le flot de paroles du trio de commentateurs. Puremedias.com vous propose de visionner la séquence dans la vidéo ci-dessus.
Il faut dire que Pascal Praud se plaît à tacler régulièrement les membres du groupe audiovisuel public. Fin mai, il avait qualifié l'émission "La Terre au carré" de Mathieu Vidard, un programme sur l'écologie finalement maintenu sur France Inter, d'une "émission radicale ultra-gauche". "Et toutes ces émissions du service public ! France 5 le soir ! 'Quelle époque' ! Culturellement, ça penche à gauche !", s'était-il agacé en plateau. De retour à l'antenne ce lundi 26 août, il avait cette fois épinglé France Inter sur son traitement de l'actualité, moins de 10 minutes après le début de son premier numéro de la rentrée. "Chacun choisit l'angle qu'il veut pour expliquer la situation française. Et bien sûr pour France Inter le problème c'est l'islamophobie. C'était ce matin Aurélien Bellanger était sur le service public... C'est vos impôts, c'est vous qui payez" a-t-il lancé en s'adressant directement à la caméra.