La fin approche pour les aventuriers de "Koh-Lanta" 2015. Ce soir, TF1 diffusera le dernier épisode du jeu d'aventure animé par Denis Brogniart. Quatre candidats sont toujours en course pour la victoire finale : Marc, Melissa, Bruno et Chantal.
Depuis le début de la saison, "Koh-Lanta" a été la cible de multiples critiques de la part d'anciens candidats, comme Ella Gbezan ou Raphaël, mais aussi d'aventuriers actuels comme Marc ou Sébastien. Dans Le Parisien (article payant), Denis Brogniart a décidé de leur répondre.
Interrogé sur les réactions négatives de certains candidats sur les réseaux sociaux, l'animateur d'"Automoto" a commenté, philosophe : "C'est la même chose depuis quinze ans : chacun se forge ses propres souvenirs qu'il ne retrouve pas forcément dans le montage final. Sauf qu'ils ne passent plus par la presse mais réagissent directement sur les réseaux sociaux. Si nous devions écouter les doléances de chacun, chaque épisode durerait quinze heures", a souligné Denis Brogniart.
Denis Brogniart a aussi tenu à répondre aux accusations de trucage proférées notamment par Ella Gbezan dans un livre intitulé La face cachée de mon Koh-Lanta. Dans ce dernier, la candidate de l'édition 2011 dénonçait les montages de la production qui favoriserait par ailleurs ouvertement certains candidats. Elle accusait aussi cette dernière de fournir le manioc aux aventuriers.
Visiblement agacé par ces remarques, Denis Brogniart a répondu à cette "candidate qui n'a pas réussi à marquer le jeu de son empreinte". "Quand elle affirme qu'un membre de la production a défait un noeud sous l'eau pour aider un candidat, c'est peut-être ce qu'elle croit avoir vu mais c'est complétement faux. Vous savez, je me moque que ce soit Pierre, Paul ou Jacqueline qui gagne une épreuve. Pour moi, l'équité est la base du jeu et si un seul candidat se retrouvait favorisé, je quitterais l'émission immédiatement", a fait savoir Denis Brogniart.
L'animateur de TF1 a ensuite ajouté : "Quant au manioc qu'elle nous accuse d'avoir planté pour leur venir en aide, cela fait des années que je le dis : quand il n'y a absolument rien à manger sur une île, nous plantons en amont, trois ou quatre mois avant, des plantes locales, comme le manioc, le taro ou la canne à sucre. On ne va pas laisser les candidats crever de faim !".