Les faits remontent à une interview accordée au magazine "Paris Match" début septembre. Laurent Ruquier et ses deux chroniqueurs d'"On n'est pas couché", Yann Moix et Vanessa Burggraf, n'ont pas apprécié les questions posées au sujet du réseau social Twitter. "Vous n'allez pas faire partie des cons qui reprennent Twitter, cette fachosphère. C'est tellement débile. Vous n'êtes pas assez grand pour juger vous-même ? Dites ce que vous en pensez, ne vous basez pas sur trois tweets de connards, s'il vous plaît", s'est emporté l'animateur de France 2, ajoutant que l'entretien "démarrait mal".
Les tensions ne se sont pas apaisées dans la suite de l'interview. "Vous, les médias, êtes les premiers responsables. Vous saviez peser le pour et le contre, vous stimuliez le débat, vous faisiez réfléchir les Français. Maintenant ce sont 100 connards sur un réseau social qui vous dictent votre façon de penser", a remis une couche le présentateur des "Grosses Têtes" sur RTL. Yann Moix a surenchéri en expliquant ne pas aller à ce "dépotoir", car "Twitter pue l'extrême-droite et pue la merde."
Invité hier soir de "Salut les Terriens" sur C8, Laurent Ruquier est revenu sur l'entretien qu'il a accordé à "Paris Match". "C'est faux, je n'ai pas dézingué Twitter. On n'a pas compris ce que je voulais dire, mais ce journaliste...C'était trop facile pour lui de mettre ça", a déclaré l'animateur de France Télévisions, précisant qu'il "accusait ce journaliste de se servir de ce qu'il avait trouvé sur Twitter pour en faire une généralité."
Sur ses propos sur la "fachosphère", Laurent Ruquier a tenu à faire une distinction avec la "twittosphère". "La fachosphère, elle est à l'intérieur de la twittosphère. Je ne mélange pas les deux. Simplement, je reproche que cette fachosphère soit parfois prise en exemple par certains journalistes pour considérer que ce qu'ils disent c'est la généralité" a-t-il expliqué.
Avant d'en terminer avec cette affaire, le présentateur du service public a décidé de dénoncer le journaliste de "Paris Match", Benjamin Locoge, ajoutant que les relations avec l'intervieweur ont déjà été tendues par le passé. "Déjà un an avant, il avait fait un papier sur ma pièce de théâtre, avec Michèle Bernier et Frédéric Diefenthal, qui s'appelait "Je préfère qu'on reste amis". Gros succès, et il disait que c'était un demi-succès ou que le théâtre était à moitié-plein", a raconté Laurent Ruquier.
"De toute façon, c'est le mec qui ne bosse pas et qui a besoin des réseaux sociaux pour écrire un article, donc vraiment, celui-là, je le retiens, il ne me reverra pas une troisième fois, c'est sûr", a-t-il conclu. puremedias.com vous propose de revoir la séquence de "Salut les Terriens". A noter que l'émission de C8 présentée par Thierry Ardisson et produite par Téléparis a été suivie hier par 833.000 téléspectateurs et 4,7% de l'ensemble du public.