Rarement une Première dame n'aura été aussi impopulaire. Depuis l'élection de François Hollande le 6 mai dernier, Valérie Trierweiler est la cible de nombreuses critiques, et l'affaire du tweet de soutien à l'opposant de Ségolène Royal lors des élections législatives n'a en rien amélioré cette image. Toutes ses décisions sont critiquées, y compris celle de poursuivre son activité de journaliste au sein de la rédaction de Paris Match.
Néanmoins, Valérie Trierweiler et le titre de presse ont pris les devants en ne confiant aucun sujet à tendance politique à la Première dame. A titre personnel, Valérie Trierweiler a également décidé de ne plus présenter de notes de frais à sa direction. Mais malgré tout, les critiques ne se dissipent pas, y compris au sein du groupe Lagardère. Dans un livre à paraître mercredi, "Arnaud Lagardère, l'héritier qui voulait vivre sa vie", et dont les bonnes feuilles sont publiées par Marianne, Jacqueline Rémy rapporte des propos du détenteur de Paris-Match.
"Valérie Trierweiler ? Vous plaisantez ? Jusqu'ici, elle ne nous a causé que des ennuis !" a ainsi lâché Arnaud Lagardère face à l'auteure de ce livre. Jacqueline Rémy raconte également qu'à la suite de la publication d'une photo du couple à la Une de Paris Match en mars dernier, Valérie Trierweiler avait menacé le patron de Lagardère Active par un SMS. "'On' ne fera plus de papier avec le groupe, prévenait-elle. Un 'on' aussi stupéfiant que menaçant" note Jacqueline Rémy.
La journaliste à l'origine de ce livre évoque également Valérie Trierweiler comme une personne "qui a du mal à retenir ses états d'âme" et qui sème la panique au sein de l'entreprise. "(Elle) est aux yeux du groupe, comme de ceux de l'entourage de François Hollande, une grenade dégoupillée" explique-t-elle. Jacqueline Rémy rapporte également qu'Arnaud Lagardère avait songé, début juin, à mettre fin au contrat de la journaliste à la fin de l'année, "pour éviter tout conflit d'intérêts". Une situation qui a changé depuis. "Le chef de l'Etat aurait expliqué qu'elle n'était pas vraiment Première dame" précise Arnaud Lagardère, selon Jacqueline Rémy.