Après avoir recemment répondu aux critiques dans un entretien accordé au magazine VSD, Bernard de la Villardière s'est de nouveau exprimé dans Technikart, où il fait des révélations plutot surprenantes. L'animateur vedette de "Enquête Exclusive" répond aux attaques et se livre sans langue de bois. Interrogé sur son positionnement politique, le journaliste de M6 déclare : "Effectivement, je n'ai pas sauté au plafond en 1981. Pourtant je ne suis ni de droite, ni de gauche. J'ai toujours été sans-frontièriste et favorable à la libre entreprise (...) je suis vacciné contre le Grand soir."
Souvent comparé à Charles Villeneuve, l'animateur explique : "Ca m'agace d'etre comparé à lui, même si on a les mêmes fondamentaux que le 'Droit de savoir'". Régulièrement brocardé par le "Petit Journal" de Canal +, il se montre néanmoins plus irrité lorsque c'est la presse écrite qui ironise : "Quand c'est Yann Barthès qui caricature notre émission, ça va, parce que c'est fait avec humour. Mais quand c'est Télérama ou Libé, ça suinte la mauvaise foi. Ces médias sont mal écrits et d'une profonde inculture (...)"
Epinglé par Télérama pour ses accointances présumées avec l'armée, l'animateur se défend avec humour : "Beaucoup de sujets sur l'armée ? Oh pas plus que sur la drogue et les putes !". Il revient d'ailleurs sur la ligne éditoriale de son magazine diffusé sur M6 : "Quand on va en Afghanistan et que l'équipe revient avec une séquence tournée dans un bordel de Kaboul, je suis bien obligé de le mettre." Comme de nombreuses personnalités, Bernard de la Villardière réagit au passage sur l'affaire DSK : "Sur le plan moral, ce qu'a fait DSK est indigne, parce qu'il y a clairement abus de faiblesse".
Dans cet entretien, le journaliste s'explique ensuite sur ses fameux lancements, effectués dans des situations souvent "extrêmes" : "C'est généralement de l'impro' totale. Récemment, pour faire un plateau à 3.500m d'altitude, je me suis jeté pieds nus dans une fosse remplie de feuilles de coca (...) j'en ai mâché un peu et ça m'a aidé à tenir". Toujours à propos de substances illicites, il fait une révélation plutôt inattendue : "J'ai aussi fumé du cannabis, comme tout le monde. J'ai même pris des champignons hallucinogènes au Népal quand j'avais une vingtaine d'années à Pokhara". Pour conclure cette surprenante interview, il se laisse enfin aller à une petite confidence, histoire peut-être de rassurer ses fans : "Je n'ai jamais attrapé la tourista".