Gare à la connivence ! Ce samedi, Charline Vanhoenacker était l'invitée de l'émission "Thé ou Café", animée par Catherine Ceylac sur France 2. Lors de l'entretien, la présentatrice a interrogé l'humoriste sur la proximité entre certains journalistes et les élus politiques. La comique de la matinale de France Inter a alors qualifié ce rapprochement de "courtisanerie" et de "connivence."
"C'est le système qui l'impose, c'est-à-dire que les rédactions demandent toujours aux mêmes personnes de suivre toujours les mêmes candidats dans l'espoir d'avoir la petite phrase, d'aller au fond des choses et d'être introduit !", a expliqué Charline Vanhoenacker, ajoutant qu'il "y a une forme de syndrome de Stockholm qui s'est développé". "Oui, c'est de la connivence, on se tape sur l'épaule, on se tutoie, on se donne des informations. Je pense qu'ils peuvent après aller dîner chez l'un, chez l'autre", a-t-elle poursuivi.
"C'est d'une part la nature humaine, c'est d'une part la façon dont fonctionnent les rédactions, mais moi, ça me choque", a lâché l'animatrice de "Si tu écoutes, j'annule tout". "Certains vous diront que ça permet d'avoir des infos", a souligné Catherine Ceylac. La chroniqueuse de Patrick Cohen a répondu : "Mais quelles infos ? Quand je lis le résultat, il est vrai que les journalistes essayent de prendre un maximum de distance et cette connivence, on ne la sent pas forcément dans les papiers."
Charline Vanhoenacker a assuré qu'elle sentait surtout cette connivence lorsque dans "un papier, il y a 70% de 'source proche du dossier' ou de 'un visiteur du soir'". "Je ne sais pas d'où ça vient, ni qui l'a dit, parce qu'il faut aussi garder une forme de secret de dire qui sont nos sources. Je ne me sens pas informé quand tout ce que je lis vient d'un proche ou d'un visiteur du soir", a-t-elle lancé, concluant : "L'info anonyme, j'ai du mal avec ce concept". puremedias.com vous propose de visionner la séquence.