"Ah qu'est-ce qu'on est serré au fond de cette boîte, chantent les sardines, chantent les sardines !". Le refrain du tube de Patrick Sébastien résonne régulièrement dans "Touche pas à mon poste". Cyril Hanouna apprécie beaucoup l'animateur de France 2. Une affection réciproque à en croire l'interview de trois pages de l'animateur du "Plus Grand Cabaret du monde" que le quotidien suisse "Le Matin" a publié hier.
Patrick Sébastien parle de son nouvel album ("Ca va bouger", qui va sortir mi-novembre), de son spectacle "Ca va être la fête" et d'un livre, intitulé "Sexa 1", à paraître bientôt. Mais ce sont ses déclarations sur Cyril Hanouna que l'on va surtout retenir. Patrick Sébastien se voit comme "le grand frère" de la star de D8.
"Je l'appelle souvent pour le remettre dans le droit chemin. Il m'adore, on se connaît depuis très longtemps et il sait que je suis de bons conseils", explique-t-il. "Là, tout arrive en même temps, le succès, l'argent, mais il faut qu'il se méfie. C'est vachement dur de gérer le succès en restant sain d'esprit", ajoute Patrick Sébastien qui confie ne plus boire depuis 30 ans, ne pas se droguer, ne prendre ni tranquillisants ni stimulants mais fumer deux paquets de cigarettes par jour.
"Il est de ma famille. Il a été élevé à toutes mes outrances. Il a du talent, il a toujours 14 ans dans la tête. On est des clowns et il ne faut pas qu'on se prenne pour autre chose. C'est le jour où on commence à sortir de notre rôle qu'on se casse la gueule", ajoute Patrick Sébastien en indiquant avoir peur pour son jeune confrère : "La seule chose qui me fait peur, c'est qu'il tombe dans la dope".
Patrick Sébastien profite de cette tribune pour revenir sur sa chanson "Une pipe avant d'aller dormir", qui avait suscité de vifs commentaires. "Certains ont dit qu'il aurait fallu l'interdire. Ce sont les mêmes qui ont défilé le 11 janvier. Il y a deux libertés d'expression : celle de Libé et Télérama et puis il y a les autres. (...) Il y a un mépris du populaire. (...) C'est parce qu'on les dérange, on les emmerde, on n'entre pas dans la norme, on ne fait pas dans la norme. Ils sont suffisants ! (...) Il y a une catégorie de gens qui se prennent pour une race supérieure et qui pensent 'nos goûts à nous, c'est bien et si vous n'aimez pas ce qu'on aime, vous ne valez rien'", lache-t-il, agacé.