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Delphine Ernotte : "Cela fait quinze ans que les après-midi de France 2 sont en souffrance"
Publié le 31 mars 2017 à 10:29
Par Florian Guadalupe | Journaliste
Passionné de sport, de politique et des nouveaux médias, Florian Guadalupe est journaliste pour Puremédias depuis octobre 2015. Ses goûts pour le petit écran sont très divers, de "Quelle époque" à "L'heure des pros", en passant par "C ce soir", "Koh-Lanta", "L'équipe du soir" et "La France a un incroyable talent".
La présidente de France Télévisions a consacré un entretien aux "Echos" ce vendredi.
Delphine Ernotte Delphine Ernotte© PAVIOT Tristan / FTV
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Ce vendredi dans les colonnes des Echos, Delphine Ernotte, patronne de France Télévisions commente les résultats économiques du groupe audiovisuel public, annoncés hier. A travers un communiqué, l'entreprise s'est félicitée du léger bénéfice net de 2,4 millions d'euros "pour la deuxième année consécutive", ainsi que de ses comptes mis à l'équilibre. Au cours de cet entretien dans le quotidien économique, l'ancienne dirigeante d'Orange revient notamment sur les difficultés des après-midi de France 2.

"Les choix faits à la rentrée 2016 n'ont pas convaincu"

"Le problème est surtout cantonné aux après-midi, car l'access va très bien, l'info à 13h comme à 20h aussi, et le matin également avec notamment 'Télématin' sur France 2. L'après-midi est donc un point de fixation, sur lequel nous travaillons", assure la PDG de France Télévisions, soulignant que "cela fait une quinzaine d'années que cet horaire est en souffrance". Elle ajoute : "Mais les choix faits à la rentrée 2016 n'ont pas convaincu. Nous allons donc procéder par étapes."

Concernant l'audience de la chaîne franceinfo, Delphine Ernotte convient qu'"il faut encore qu'elle progresse". "Mais une de nos études montre que 75% des Français passent sur franceinfo au moins une fois par mois. C'est assez bien réparti entre web, télé et radio, et 22% utilisent les trois", poursuit la présidente, précisant être très satisfaite "de l'offre numérique, qui marche bien, notamment auprès des jeunes". Selon elle, l'audience radio de franceinfo est "loin d'être cannibalisée par la chaîne comme certaines le redoutaient", mais elle "est au contraire soutenue par celle-ci."

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