Quelques jours avant la décision du CSA portant sur l'avenir de LCI en juillet dernier, i-TELE et BFMTV avaient promis, dans un courrier commun, la reprise des salariés en cas de fermeture de la chaîne le 1er janvier prochain.
Les deux concurrentes de la filiale de TF1 s'étaient engagées à embaucher un tiers des journalistes : 33 postes chacune, sur la base de 103 journalistes comptabilisés par LCI dans son dernier rapport financier. A charge pour TF1 de reclasser le dernier tiers.
Mais après les mutliples rebondissements sur ce dossier ces derniers mois, le groupe Canal+ a visiblement changé d'avis, révèle L'Obs cette semaine. "On ne reprenait les salariés que si LCI fermait, ce qui qui n'est pas le cas. Ce n'est pas à Canal+ de financer la restructuration de TF1" a déclaré Bertrand Méheut, PDG de la chaîne. Le groupe TF1 a en effet décidé de ne pas fermer LCI et de déployer un nouveau projet éditorial... qui comprend la suppression de 148 postes.