Jaloux, Paul El-Kharrat ? Au regard de sa trajectoire après son passage dans "Les 12 coups de midi", l'ancien protégé de Jean-Luc Reichmann n'a aucune raison de l'être. Car, après avoir brillé 152 fois à la pause déjeuner, le jeune homme atteint du syndrome d'Asperger a intégré la bande des "Grosses têtes" de Laurent Ruquier, écrit plusieurs livres et participé à moult émissions pour se challenger. Mais voilà, l'ascension d'un certain Émilien l'a relégué au second plan médiatique en même temps qu'elle l'a déclassé au rang des plus grands maîtres de midi. Forcément, les fans du jeu de TF1 se demandent comment il gère l'avènement de son cadet.
Ce dimanche 27 octobre, l'un de ses abonnés Instagram lui a demandé son ce qu'il pensait du Vendéen, plus grand champion de l'histoire des jeux TV. "Pensez-vous qu'Émilien est plus fort que vous ?", a écrit le curieux. Loin de botter en touche, le très transparent Paul El-Kharrat a simplement indiqué ne pas souffrir d'un complexe d'infériorité. "Dire plus fort fait office de comparaison, et cette dernière, entre êtres humains, est malsaine. Donc je vous réponds, non, il n'est pas plus fort", a-t-il lâché avec un sourire en guise de smiley. Preuve de son empathie, il ne souhaite pas de malheur à son confrère, qu'il voit encore décrocher des records, même si "tout a une fin".
Pour arguer son propos, le Grenoblois pourrait s'appuyer sur sa victoire sur Émilien en juillet dernier. L'émission de Jean-Luc Reichmann célébrait en grande pompe son 5.000e numéro, avec cent des plus grands candidats du divertissement. La finale avait alors opposé "WikiPaul" au numéro un du classement, et c'est le premier qui avait raflé le trophée lors de l'ultime question, devant le Maître des maîtres. La seule défaite, jusqu'ici, d'un phénomène qui ne laisse rien à la concurrence. Au lendemain de ce duel, le vainqueur de cette confrontation avait répondu aux critiques émises par ceux qui ne supportent pas sa supposée arrogance. "Ne perdez pas votre temps à essayer de me blesser derrière votre écran, ça ne fonctionnera pas. (...) J’ai appris à subir et je suis rodé. Je suis bien désolé pour vous, âmes errantes", s'était-il défendu, blindé par sa carapace.