
Stop à la vachette mais top départ pour "Intervilles" ! France Télévisions a profité du choc décisif entre la France et l'Ecosse dans le cadre du Tournoi des 6 Nations pour dévoiler une courte première bande-annonce de son divertissement familial. Les nombreux aficionados de rugby, qui attendaient également le show de Louane en vue de l'Eurovision, sont tombés sur une vidéo d'une dizaine de secondes dans laquelle le logo mais surtout la date de diffusion de cette nouvelle version ont été révélés. Le rendez-vous a donc été donné au coeur de l'été, le 3 juillet prochain, et ce "tous les jeudis du mois", soit pendant cinq soirées. Dans la foulée, les réseaux sociaux du programme ont été ouverts, avec la première photo rassemblant les six animateurs de cet opus maintes et maintes fois reporté. Nagui sera bien au centre du jeu, avec ses acolytes Bruno Guillon et Magali Ripoll à ses côtés. Camille Cerf, Valérie Bègue et Yoann Riou, dans le rôle de l'arbitre, complètent cette joyeuse escouade.
Dans une vidéo publiée dimanche, le sextuor a découvert la seule et unique vachette autorisée dans cette version modernisée d'"Intervilles". Cette mascotte, baptisée "Topa" et dont les traits ont été dessinés par Zep, la papa de Titeuf, n'a pas encore de visage, mais elle sera présentée "prochainement" au public. "Elle est marrante", "elle a une bonne tête", "elle a un regard qui ne reflète pas forcément l’intelligence", ont lâché les six animateurs privilégiés au moment de la révélation en avant-première. En novembre dernier, Nagui avait fait part de ses intentions en confirmant l'absence du bovin totem dans l'arène. "Nous n’avons pas besoin de cela. Déjà parce qu’il n’y a plus d’animaux dans les émissions de télévision aujourd’hui. Car on connaît leur sensibilité au bruit et à la foule, leur inconfort… Sans parler du risque de blessures pour les humains en face aussi", arguait-t-il dans les colonnes de "Ouest-France". Le fervent défenseur de la cause animale avait néanmoins souligné qu'un ersatz de vachette sera tout de même présent pour rappeler les fondamentaux du programme, mais "en mousse, avec quelqu'un à l'intérieur".

Cette alternative n'avait pas trouvé écho chez ceux qui ont annoncé leur boycott de cette mouture. Des villes taurines, comme Dax, Mont-de-Marsan, Bayonne, se sont érigés contre cette édition expurgée de ses symboles. "'Intervilles' sans vachettes, ce n’est pas 'Intervilles'. C’est autre chose, c’est une kermesse, ou un jeu télévisé quelconque, mais ça ne s’appelle pas 'Intervilles'", regrettait notamment Charles Dayot, maire de la préfecture landaise. L'animateur de "N'oubliez pas les paroles" a entendu son discours "au sujet de la tradition", sans pour autant fléchir sur ses convictions. "Je pense qu’il y a plein de gens qui font l’été des jeux dans la piscine, sans pour autant qu’il y ait une vachette dans leur piscine. Je ne crois pas que ce soit l’élément naturel et je rends à Tanguy Pastureau cette bonne blague qu’il m’a faite, je ne crois pas que ce soit l’élément naturel d’une vachette d’être dans une piscine ou sur du savon noir", avait-il ironisé dans "C l'hebdo". En revanche, les épreuves cultes qui ont fait les plus belles heures de l'émission, comme les tournettes, le tir à la corde et bien sûr le mur des champions seront, elles, de la partie.