Première candidate de la promotion 2025 à être dévoilée par TF1, Marine Delplace a finalement triomphé de ses camarades, à l'issue de son duel avec Ebony lors du prime du 25 janvier. La Nordiste de 24 ans, qui poursuivait des études de chirurgie dentaire avant de rejoindre le château de Dammarie-les-Lys, l'a emporté avec une écrasante majorité des votes (65% contre 35% pour sa rivale), succédant à Pierre Garnier au palmarès du télé-crochet. Son succès lui offre un contrat dans une maison de disques, une tournée avec les autres élèves de la "Star Academy" et 100.000 euros pour enregistrer son premier album, alors que son single "Ma faute", enregistré depuis sa chambre, fait déjà partie des 20 titres les plus écoutés en France.
Dans un entretien accordé au "Parisien", celle qui n'a que très peu dormi après son sacre est revenue sur l'annonce et les conséquences du verdict prononcé par Nikos Aliagas. "J’étais choquée et je ne réalise toujours pas !", s'étonne encore-t-elle, pas refroidie par le déferlement de haine déversé sur les réseaux sociaux concernant cette saison. "Nous sommes dans une bulle au château, donc nous ne pensons pas du tout à cela. Nous sommes un peu préparés aux côtés néfastes des réseaux, car nous savons qu’en participant à ce genre d’émissions, nous allons être exposés, avec des commentaires positifs et aussi des très négatifs", assure Marine, qui compte bien "ne pas prêter attention à ce qui se dit à l’extérieur". Pas question non plus de s'attarder sur les messages de félicitations laissés par des dirigeants politiques, alors que Xavier Bertrand, le président de sa région natale, lui avait apporté son soutien avant la finale. "Je n’ai pas vu, mais cela n’a rien à voir avec ce que nous faisons. Moi, je veux juste faire de la musique, pas de la politique", somme-t-elle, plus emballée par les louanges de la SNCF, dont elle a imité - avec brio - le bruit des trains pendant sa formation.
Pendant cette douzième saison, la production du programme avait publié un communiqué pour condamner les attaques racistes dont ont été victimes certains élèves sur les réseaux sociaux, notamment la finaliste Ebony, d'origine antillaise. "Certains propos haineux circulent sur les réseaux sociaux à l'encontre des élèves de la ‘Star Academy’. Ces attaques envers ces jeunes artistes qui partagent leur passion et vivent leur rêve sont inadmissibles et punissables par la loi", pouvait-on lire dans ce texte publié sur Instagram par TF1 et Endemol France. Mais la vague de haine est allée crescendo, poussant la chaîne et la boîte de production à déposer deux plaintes "dénonçant des propos discriminatoires", dont l’une fin décembre, qui a été confiée à l’Office central de lutte contre les crimes de haine. Quant aux candidats, ils disposent d'un accompagnement psychologique depuis leur sortie du château pour se prémunir notamment contre le harcèlement numérique.