Une transition mal interprétée ? En novembre dernier, dans son journal de 13 Heures sur TF1, Jean-Pierre Pernaut était revenu brièvement sur l'ouverture d'un centre d'accueil pour les réfugiés à Paris. Un reportage qui en suivait un autre, sur la situation des SDF. "Voilà, plus de place pour les sans-abris mais en même temps les centres pour migrants continuent à ouvrir partout en France", avait alors lancé le journaliste entre les deux sujets.
Cette fameuse transition avait ensuite valu à la direction de l'information de TF1 un rappel au règlement de la part du CSA. Après examen de la séquence, le gendarme de l'audiovisuel avait "regretté la formulation choisie par le journaliste", estimant que "celle-ci était de nature à sous-entendre que les migrants seraient privilégiés par les autorités publiques". Les Sages avaient par ailleurs considéré que les propos tenus par Jean-Pierre Pernaut "pouvaient encourager un comportement discriminatoire".
Hier soir, l'homme fort de la mi-journée de TF1 était l'invité de Thierry Ardisson dans "Salut les Terriens !". Interrogé sur sa transition sur les migrants, que certains avaient considéré être un dérapage, le journaliste a rappelé qu'il n'avait fait que "mettre deux informations côte à côte", regrettant qu'on l'ait accusé de "les mettre en opposition". "Même CSA, qui regarde beaucoup toutes les conneries que l'on peut lire sur les réseaux sociaux, a regretté ce que j'ai dit" a-t-il ensuite déclaré avant d'ajouter que "S'(il) avait à le redire demain, (il) le redirais".
"Je n'ai fait que mon métier" se défend alors Jean-Pierre Pernaut avant d'être interpellé par Laurent Baffie. Le snipper de Thierry Ardisson lui rétorque que "ce n'était pas son rôle" de faire cette transition. Le journaliste de TF1 répond alors qu'il a fait cette transition parce que "Ce sont deux informations qui tombent en même temps", prenant le soin de préciser qu'il exprimait une opinion factuelle, et non personnelle, à ce moment-là. "Le reste, c'est de la bien-pensance" tranche-t-il finalement. puremedias.com vous propose de revoir cette séquence.